Urbanisme : en ville, les piétons français à l’étroit
Le collectif "Place aux piétons" vient de publier son premier baromètre des villes "marchables" en France. Strasbourg fait partie des meilleurs élèves à l’échelle nationale.
Dans le centre-ville de Strasbourg (Bas-Rhin), il n'y a pas de voiture, et seulement quelques trottinettes sur la route des piétons. De quoi presque satisfaire les habitants de la ville. "Dans Strasbourg intramuros, on peut marcher facilement, parce qu’il n'y a pas beaucoup de voitures, ce qui fait que ça rend la chose agréable", témoigne un piéton. Mais malgré cela, la cohabitation entre les différents moyens de déplacement ne serait pas idéale partout en France.
Les piétons, victimes des zones de partage
D’après les chiffres fournis par le collectif "Place aux piétons", la cohabitation serait tendue entre piétons et véhicules d’après 60% des sondés. Des chiffres qui dépassent les 50% également pour les cyclomoteurs et les vélos. "Il n’y a pas de place pour les piétons. Il y a de la place pour les voitures, les trams, les vélos, mais les piétons n’ont pas de chemin pour circuler dans la ville", rapporte Marie-Odile Fourney, de la Fédération française de randonnée.
Un des principaux soucis rapportés concerne la largeur des trottoirs, beaucoup trop étroits. "On ne peut même pas marcher à deux. On a besoin de trottoirs en bon état, débarrassés et assez larges", réclame Anne Faure, présidente de l’association Rue de l’Avenir. Malgré une cohabitation parfois complexe, la marche à pied reste le premier moyen de déplacement des Français.
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