Zone euro en crise : les bourses se redressent légèrement à la mi-journée
En Italie, la bourse de Milan était en hausse de 1,92% à 13 heures (elle avait chuté de 4 % lundi et avait perdu 4% à l’ouverture hier avant de se redresser).
La bourse de Paris recule de 0,13%. La Bourse de Francfort gagnait 0,6% à la mi journée, Madrid 0,66% et Londres 0,26%.
Expectative
Après la panique du début de semaine sur les marchés européens, les pays de la zone euro envisagent de convoquer un sommet en fin de semaine pour éviter la contagion de la crise de la dette à l'Italie et l'Espagne, qui sonnerait le glas de l'Union monétaire. Reste qu’aucune date n’a encore été fixée pour cette rencontre.
Jusqu’à maintenant, les pays européens ont été incapables de s'entendre sur les modalités d'une participation du secteur privé à un nouveau plan d'aide à la Grèce. Et cela, alors que les risques de contagion à l’Italie et à l’Espagne apparaissent de plus en plus sérieux. La taille de ces 2 pays et leur poids économique sont tels que les marchés se demandent s’ils pourraient être sauvés en cas de défaillance.
L’Irlande pointée du doigt
Alors que l’attention restait focalisée sur la Grèce, l’Italie et l’Espagne, l’Irlande est entrée dans le viseur des agences de notation ; l'agence de notation financière Moody's a annoncé hier soir avoir rétrogradé la note de l'Irlande en catégorie spéculative. Moody’s estime que le pays aura sans doute besoin de nouvelles aides officielles avant de pouvoir se financer à nouveau sur les marchés.
Conséquence directe : les taux d'intérêt exigés par les investisseurs pour prêter de l'argent à Dublin sur 10 ans ont dépassé les 13%, soit le plus haut niveau enregistré depuis la création de la zone euro en 1999.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.