: Vidéo Législatives : le Front Républicain tiendra-t-il ?
Le premier tour des élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, a mobilisé les électeurs. Dimanche 30 juin, la participation finale s’est élevée à 66,71%, avec 32 911 132 votants. Il faut remonter à 1997 pour trouver une participation aussi élevée, avec 67,9% des inscrits.
Le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés largement en tête de ce premier tour, avec 33,15% des voix. 39 candidats du RN ont été élus députés dès le premier tour. En seconde position, le Nouveau Front populaire a obtenu 27,99% des suffrages. La majorité présidentielle n’arrive, elle, qu’en troisième place, avec 20,05% des voix.
Record de triangulaires et duels contre le RN
La recomposition du paysage politique se dessine donc autour de trois blocs : le RN et ses alliés, le NFP et Ensemble. La particularité de cet entre-deux-tours est que dans 244 circonscriptions, les candidats des trois camps ont réalisé un score leur permettant d’être qualifiés pour le second tour : ces derniers se retrouvent donc en ballottage dans des triangulaires.
La date limite de dépôt de candidatures pour le second tour était fixée mardi 2 juillet à 18 heures. Finalement, 211 candidats qualifiés pour le second tour dans une triangulaire, ou une quadrangulaire, ont finalement choisi de se désister. Un désistement pour faire barrage au Rassemblement national et à ses alliés, largement arrivés en tête.
En limitant le nombre de triangulaires et de quadrangulaires, l’objectif affiché est d'empêcher que le Rassemblement national obtienne la majorité absolue de 289 députés. Globalement, les consignes de retrait des candidats ont bien été appliquées : il ne reste que huit triangulaires dans lesquelles le RN est en tête et où aucun désistement n’a eu lieu. Toutefois, la question se pose désormais de savoir ce que feront les 7 juillet prochain dans l’isoloir : si les électeurs de gauche sont plus susceptibles d’aller faire barrage, la question se posera davantage pour ceux venus de l’ex-majorité présidentielle.
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