Présidentielle 2022 : à Paris, Valérie Pécresse estime qu'elle est "l'adversaire à abattre" de l'élection
"Pas question pour Emmanuel Macron de se heurter à un projet puissant et crédible. C'est pour ça qu'il refuse tous les débats", a estimé la candidate des Républicains, en meeting au Parc des expositions de la porte de Versailles.
Ce qu'il faut savoir
Sept jours, six, cinq, quatre... A une semaine du premier tour de la présidentielle, les candidats entrent dans le sprint final. Dimanche 3 avril, ce fut d'abord au tour de Jean-Luc Mélenchon de s'adresser à ses militants et sympathisants. Comme en 2012 et 2017, le candidat de La France insoumise a fait étape à Toulouse, alors qu'Anne Hidalgo s'exprimait depuis la capitale. En fin d'après-midi, Valérie Pécresse a assuré depuis le Parc des expositions de Paris qu'elle était "l'adversaire à abattre" de cette élection présidentielle.
Anne Hidalgo cible Jean-Luc Mélenchon. Depuis le Cirque d'Hiver, à Paris, Anne Hidalgo a tenté de remobiliser les siens, alors que les sondages lui sont fortement défavorables à une semaine du premier tour. Selon la maire de Paris, Jean-Luc Mélenchon, l'un de ses rivaux, "fait la leçon à la gauche au nom du vote utile".
Le leader insoumis étrille les cabinets de conseil. En début d'après-midi, le candidat de La France insoumise a réagi à la polémique sur le recours massif aux cabinets de conseil durant le quinquennat actuel. "Tous les contrats avec les cabinets de conseil seront interdits", a-t-il devant environ 20 000 personnes à Toulouse.
Zemmour réagit après le meeting de Macron. Lors de son unique meeting de campagne samedi, le président-sortant a en effet fait référence au "grand remplacement" d'Eric Zemmour. "Emmanuel Macron décide de m'attaquer. Qu'il vienne débattre. Il lui reste 7 jours pour faire semblant d’avoir fait campagne", a réagi le candidat d'extrême droite.