Régionales : le PS retire son investiture à Jean-Pierre Masseret qui maintient sa liste dans le Grand Est

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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS ira "jusqu'au bout"
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS ira "jusqu'au bout" Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS ira "jusqu'au bout" (FRANCE 3)

Les candidats qualifiés pour le second tour des élections régionales avaient jusqu'à 18 heures mardi pour déposer leurs listes.

Ce qu'il faut savoir

La sanction était attendue. Elle a été immédiate. Le Parti socialiste a annoncé, mardi 8 décembre au soir, qu'il retirait son investiture à Jean-Pierre Masseret. Le socialiste a annoncé un peu plus tôt dans la soirée, qu'il maintenait sa liste pour le second tour des élections régionales en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, dimanche, malgré le désistement de 71 de ses 189 colistiers et les pressions de la direction du PS.

Les candidats qualifiés pour le second tour avaient jusqu'à 18 heures pour déposer leurs listes. Les grandes manœuvres étaient donc ouvertes pour tenter de former des coalitions avec les listes qui ont obtenu au moins 5% des voix au premier tour, le seuil qui les autorise à fusionner.

Jean-Pierre Masseret promet de mener son combat "jusqu'au bout". Il y aura donc une triangulaire dans le Grand Est entre la liste FN de Florian Philippot, celle de droite de Philippe Richert et celle de gauche de Jean-Pierre Masseret.

Deux maintiens de liste au PS. A gauche, l'entre-deux tours a débuté en fanfare, avec la décision de Jean-Pierre Masseret de se maintenir malgré les consignes de retrait de la direction nationale du PS pour faire barrage au Front national. En Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, qui arrive en troisième position avec 22,99% derrière François Sauvadet (Les Républicains, 24%) et Sophie Montel (FN, 31,48%), n'a pas non plus l'intention de se retirer.

Pas de fusion ou d'accord du côté des Républicains. Nicolas Sarkozy l'a de nouveau martelé lundi soir au 20 heures de France 2 "Il n'y aura pas de combines", pas de "combinazione", a insisté le patron des Républicains. Car "ce n'est pas comme ça que ça se passe, 'passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe'". Et de répéter qu'il ne veut "pas d'arrangements dans le dos des électeurs".

Le FN aborde le second tour en confiance, fort de ses 40% des voix en Paca et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. La liste de Marine Le Pen a été déposée lundi. Florian Philippot, à Strasbourg, et Sophie Montel, à Dijon, déposeront les leurs mardi, avant de participer à des réunions publiques.