Élections européennes 2024 : "On est à la croisée des chemins", soutient la députée Renaissance Maud Bregeon

La porte-parole des députés Renaissance estime samedi sur France Inter que deux blocs s'opposent, à un peu plus de deux mois des élections européennes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La porte-parole des députés Renaissance et députée des Hauts-de-Seine Maud Bregeon, sur France Inter le samedi 30 mars. (France Inter / RADIO FRANCE)

"On est à la croisée des chemins", estime samedi 30 mars sur France Inter Maud Bregeon, porte-parole des députés Renaissance, un peu plus de deux mois avant les élections européennes (le 9 juin). La députée des Hauts-de-Seine soutient qu'en "France, comme chez nos voisins européens, deux blocs s'opposent".

Alors que le Rassemblement national est donné en tête des intentions de vote par différents sondages, Maud Bregeon se défend. Elle rappelle que son parti "est aux responsabilités depuis sept ans", ce qui, selon elle, "induit forcément plus de difficultés". La députée Renaissance oppose cette position à celle du président du RN et tête de liste du parti d'extrême droite aux européennes. "Dans l'opposition, je pense notamment à Jordan Bardella, j'entends des 'il faut qu'on' et des 'il n'y a qu'à' permanents, des contrevérités et des discours simplistes", dénonce-t-elle. 

Maud Bregeon ne "pense pas" par ailleurs que la majorité présidentielle "a perdu l'aile gauche". Pour se justifier, la députée des Hauts-de-Seine met donc en avant les différences entre Renew et Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique. Elle rappelle que l'eurodéputé a "soutenu l'union [autour] de Jean-Luc Mélenchon" lors de la dernière élection présidentielle. Maud Bregeon considère que "les électeurs qui ont une sensibilité de gauche n'ont pas soutenu ça". La porte-parole des députés Renaissance note également une "autre différence majeure" avec Raphaël Glucksmann, cette fois à l'échelle européenne. "Il s'est exprimé hier [sur franceinfo] pour dire qu'il ne voterait pas les textes du Pacte européen sur la migration et l'asile, alors qu'on a des attentes et des enjeux extrêmement forts et que ça transcende aujourd'hui les clivages politiques", critique-t-elle.

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