La gauche décomposée à la veille du référendum
Juliette Méadel, porte-parole du Parti socialiste est l'invitée du Grand Soir 3 du 15 octobre. Elle revient sur le référendum organisé par le PS et la division du parti.
À partir du vendredi 16 octobre, le Parti socialiste organise un référendum. L'objectif est de voter pour ou contre l'union de la gauche aux élections Régionales. Le but avoué est aussi de lutter contre le FN. Mais aujourd'hui, le parti semble divisé et le référendum ne fait pas l'unanimité. "Ce n'est pas parce qu'il y a quelques appareils qui disent 'il faut la mort du Parti socialiste' qu'il faut aussi suivre. Moi je considère aujourd'hui que la politique est un combat. (...) La meilleure manière de faire trancher cette question de l'union entre les Verts, le Parti socialiste et avec le peuple de gauche, c'est de demander au peuple de gauche ce qu'il en pense", se défend Juliette Méadel, porte-parole du PS.
200 000 à 300 000 votants attendus
Elle espère que 200 000 à 300 000 personnes vont se déplacer pour ce vote. "Ce qui serait un échec ça serait d'être en dessous de notre corps militant", avoue-t-elle. Le parti compte 133 000 militants.
Certains dénoncent une manœuvre du Parti socialiste en grande difficulté avant les Régionales. Une idée que réfute Juliette Méadel. "Pour une fois, les rapprochements entre les différents partis de gauche, entre le premier et le second tour ne vont pas se faire dans les officines et dans les couloirs", argumente telle.
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