Législatives 2024 : Emmanuel Macron appelle à choisir "la troisième voie" qu'il incarne face au RN et au Nouveau Front populaire
Dans une lettre adressée par Emmanuel Macron aux Français et publiée dimanche 23 juin sur le site de France Bleu et dans la presse quotidienne régionale, le chef de l'État continue de renvoyer dos à dos "les extrêmes droite et gauche". Il appelle les Français à choisir, lors des législatives des 30 juin et 7 juillet, la "troisième voie" qu'incarne la majorité sortante autour du "bloc central Ensemble pour la République", écrit-il. Selon le président de la République, "cette troisième voie est la meilleure pour notre pays".
"Non seulement parce qu'elle protège les Français et prépare l'avenir. Mais parce qu'elle est la seule à pouvoir à coup sûr faire barrage à l'extrême droite comme à l'extrême gauche au second tour", insiste le chef de l'État. Selon Emmanuel Macron, "les candidats d’Ensemble pour la République ont d’abord un bilan qui sans doute n’est pas parfait, mais qui serait remis en cause si les extrêmes l’emportaient".
"J'ai pris cette décision en responsabilité"
"Depuis sept ans, beaucoup a été fait" et "tout cela mérite que nous continuions le travail". Emmanuel Macron défend son bilan et justifie sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale : "J’ai pris cette décision en responsabilité, avec beaucoup de gravité et après une réflexion de plusieurs semaines."
Il dit faire "confiance aux responsables de la majorité et au Premier ministre pour rester unis, au service de leurs candidats dans chaque circonscription, au service d’un projet d’action pour le pays".
"Cette élection est la nôtre. C’est vous qui la ferez. Alors n’ayez pas peur, ne vous résignez pas. Votez. Choisissez le respect, l’ambition et la justice pour notre Nation. Nous le méritons. La France le mérite", lance Emmanuel Macron.
"La manière de gouverner doit changer profondément"
Le président de la République reconnaît que "cette décision a été difficile et soudaine pour les parlementaires et pour leurs collaborateurs". Il leur dit son "amitié" et son "respect". Dans une forme de mea-culpa, il avoue comprendre que cette dissolution n'ait pas été bien comprise. "Je ne suis pas aveugle : je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber. Oui, la manière de gouverner doit changer profondément", conclut le chef de l'Etat.
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