Législatives 2024 : "Il faut être solide et il faut une union de la gauche", affirme Carole Delga

La présidente PS de la région Occitanie a annoncé rallier le front populaire mis en place par les principaux partis de gauche pour contrer la montée de l'extrême droite aux législatives.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Carole Delga, présidente de l’Occitanie et présidente de Régions de France, était mercredi 7 juin l’invitée du 8h30 franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il faut être solide dans ces moments de grands tangages et il faut une union de la gauche, un front populaire car dans l'histoire c'est cette gauche unie qui a changé la vie, c'est ce que nous devons faire", a défendu mardi 11 juin sur franceinfo Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et de l’association Régions de France, après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

La présidente de la région Occitanie a annoncé rallier le front populaire mis en place par les principaux partis de gauche pour contrer la montée de l'extrême droite en mettant en place des candidatures uniques dès le premier tour. Alors qu'elle est toujours opposée à la Nupes Carole Delga a décidé de soutenir ce front populaire en ayant "une ligne claire celle que nous avons défendue avec Raphaël Glucksmann et que nous continuons à défendre".

"Je ne suis ni macroniste ni mélenchoniste"

Elle promeut "une gauche unie qui propose un programme de rupture, avec de la justice sociale, un vrai projet pour donner les moyens à l'éducation nationale, à la santé et à l'hôpital". Il faut, dit-elle, défendre la "transformation écologique", la "souveraineté industrielle". Parmi les objectifs non-négociables, la "lutte contre l'antisémitisme", le "soutien au peuple ukrainien" et l'"attachement à la laïcité". "Je ne suis ni macroniste, ni mélenchoniste", je suis d'"une gauche qui n'accepte pas le repli communautaire" avec un "front populaire fidèle aux valeurs de la gauche".

"Je regarde la réalité en face" quant à une éventuelle victoire de l'extrême droite. "Je sais ce que peut comporter de dangereux un programme d'extrême droite. L'extrême droite c'est le premier combat de mon engagement politique en Occitanie dans ma région de six millions d'habitants, je les connais, je les bats à chaque élection. Je les ai fait reculer", soutient-elle.

Elle met en garde les Français, car "l'extrême droite mettra son programme en place, c'est-à-dire qu'il y aura des soins qui ne seront pas les mêmes dans les hôpitaux selon la couleur de peau, les cours à l'école seront modifiés pour réécrire l'histoire et minimiser le rôle du gouvernement de Vichy vis-à-vis de l'extermination des juifs". Si le Rassemblement national accède au pouvoir, "on va avoir aussi pour les droits des femmes de vrais reculs sur la question du droit à l'avortement".

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