Législatives : le député MoDem Erwan Balanant milite pour une "majorité solide" allant "de la droite modérée jusqu'aux écologistes"

L'élu breton fait écho à la lettre aux Français publiée mercredi dans la presse régionale par Emmanuel Macron.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député MoDem du Finistère Erwan Balanant, le 8 juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Il faut qu'on apprenne à faire un compromis et qu'on apprenne à travailler ensemble", a plaidé jeudi 11 juillet sur franceinfo le député MoDem du Finistère Erwan Balanant, au lendemain de la lettre d'Emmanuel Macron publiée dans la presse quotidienne régionale dans laquelle il demande aux "forces républicaines" de bâtir une "majorité solide" pour gouverner. 

"La coalition qui irait des écologistes à la droite modérée me semble la plus possible de réussir", a souligné le député breton. "Numériquement, elle est largement majoritaire", puisque, selon les calculs de l'élu du Finistère, une telle coalition conduirait à un bloc d'environ 300 députés. "Je pose un spectre large de discussion parce que c'est comme ça qu'on arrivera à avoir une majorité solide", a-t-il ajouté, excluant de facto le Rassemblement national et La France insoumise.

"Se poser la question du projet et des idées"

Concernant le mouvement de gauche radical, le député du camp présidentiel revient sur les "attitudes et les positions" d'un "certain nombre de personnalités" qui "posent questions" et qui "clivent énormément les Français". "Mais je n'exclus pas certaines bonnes volontés d'évoluer et de vouloir travailler avec nous", a nuancé Erwan Balanant.

Face à la coexistence inédite de trois blocs dans l'hémicycle, le député Modem plaide pour "une nouvelle façon de faire de la politique où le consensus et le compromis sont des solutions", pour sortir "de l'habitude qu'on a en France d'avoir le fait majoritaire qui emporte tout". "Un casse-tête auxquel sont confrontées toutes les démocraties modernes européennes", a-t-il poursuivi. "Une fois que tout ça aura décanté, chacun retrouvera ses esprits et on pourra se mettre autour de la table avec la nécessité de non pas personnaliser les choses mais de se poser la question du projet et des idées", a-t-il expliqué.

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