Politique : "Il n'y a pas d'arrangement possible" avec un gouvernement d'Emmanuel Macron, affirme le député LFI Adrien Quatennens
Participer à un gouvernement de coalition "n'aurait aucun sens" et serait "illisible", a déclaré dimanche le numéro 2 de La France insoumise.
Ce qu'il faut savoir
"Nous avons un mandat et il est clair, celui d'être dans l'opposition". Le numéro 2 de La France insoumise, Adrien Quatennens, a affirmé dimanche 26 juin qu'il n'y avait "pas d'arrangement possible" avec un gouvernement d'Emmanuel Macron. Il n'y a "pas de risque" d'un éclatement de la coalition de gauche sur la question, a-t-il ajouté dans l'émission "Questions politiques", sur France Inter, franceinfo et Le Monde. Participer à un gouvernement de coalition "n'aurait aucun sens" et serait "illisible", car "on n'a pas entendu [Emmanuel Macron] bouger ni reculer d'un iota sur la réforme des retraites, ni sur la volonté d'imposer 15 à 20 heures de travail en contrepartie du RSA", a-t-il notamment argumenté. Ce direct est désormais terminé.
Bayrou s'interroge sur "l'utilité" de l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. Le leader du MoDem s'est interrogé sur BFMTV sur l'opportunité d'inscrire dans la Constitution le droit à l'avortement. Le leader centriste fait ainsi entendre une voix dissonnante au sein de la majorité sur ce sujet.
LR ne veut "pas servir de béquille au pouvoir". Emmanuel Macron "va devoir sortir de la méthode jupitérienne dont les Français ne veulent plus". Dans une interview au Journal du dimanche, le nouveau chef de file des députés Les Républicains à l'Assemblée nationale donne le ton. "Nous voulons être utiles aux Français, pas servir de béquille au pouvoir. C'est ce qui nous animera lors de l'examen de chacun des textes", prévient Olivier Marleix. Alors que les macronistes ont perdu la majorité absolue il y a une semaine aux élections législatives, les tractations pour des alliances se poursuivent au Palais-Bourbon.
Elisabeth Borne chargée de former un "gouvernement d'action" début juillet. Dans un entretien samedi à l'AFP, Emmanuel Macron a "confirmé" sa confiance à Elisabeth Borne et a chargé la Première ministre de sonder les groupes parlementaires afin de former un "gouvernement d'action" début juillet.
Emmanuel Macron écarte le RN et LFI du champ des partis de gouvernement. "Ce sera des communistes aux LR. Les Français ont accordé une légitimité aux députés RN et LFI et ces partis ont une formation politique. Je ne confonds pas les extrêmes mais, par leur expression, leur positionnement – j'ai toujours été clair sur ce sujet –, ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement", a clarifié Emmanuel Macron dans cette interview.
Un agenda chargé à l'Assemblée. A partir de mardi s'ouvre une semaine de votes pour l'attribution des postes clés de l'institution, dont celui du perchoir, qui devrait revenir à l'ex-ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet. Avant 18 heures, les groupes devront remettre à la présidence de l'Assemblée leurs déclarations politiques et pourront, le cas échéant, se déclarer d'opposition. Jeudi, les projecteurs seront braqués sur la commission des finances, dont le président doit être membre de l'opposition.