Législatives 2024 : le candidat suspendu du RN pour un tweet réfute tout antisémitisme

Joseph Martin a affirmé, jeudi, que son message de 2018 était une réaction au décès, survenu la veille, de la figure d'extrême droite Robert Faurisson. Ce dernier niait l'existence du génocide juif par les nazis et l'existence des chambres à gaz.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Détail d'une affiche du Rassemblement national pour les élections européennes, à Fleurance (Gers), le 12 juin 2024. (ISABELLE SOURIMENT / HANS LUCAS / AFP)

Joseph Martin, candidat aux législatives dans le Morbihan sous l'étiquette du Rassemblement national, a été suspendu par son parti après un message sur les réseaux sociaux en 2018. Le principal s'est défendu de tout antisémitisme, jeudi 20 juin.

"Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah", avait écrit le 22 octobre 2018 le candidat de la première circonscription du Morbihan, dans un message sur le réseau social Twitter, aujourd'hui devenu X, repéré par le journal Libération.

"C'était pour défendre les juifs"

Joseph Martin a assuré que son message n'avait aucun caractère antisémite, bien au contraire. Selon lui, ce tweet était une réaction au décès de la figure d'extrême droite Robert Faurisson, qui niait l'existence du génocide juif par les nazis et l'existence des chambres à gaz. "Mon tweet, c'était pour défendre les juifs contre toutes les idées que cet homme avait vomies", a-t-il affirmé à l'AFP, "une forme de respect vis-à-vis de toutes les victimes de la Shoah et de tous les juifs qui sont martyrisés partout".

Joseph Martin se défend de toute pensée antisémite et met en avant "des amis juifs" qu'il a "fait adhérer au RN" ainsi que "cinq ou six candidats de confession juive" qui figuraient sur sa liste lorsqu'il a été candidat aux élections municipales à Poissy (Yvelines). Le retraité a déploré que ce message, effacé mercredi à la mi-journée, ait été selon lui "sorti de son contexte". "On nuit à mon honneur. On nuit à ma famille", a-t-il lancé, annonçant son intention de porter plainte contre Libération et le journaliste qui avait fait état de l'existence du message.

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