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Législatives 2022 : cinq chiffres à connaître sur les affiches du second tour

Les candidats de la majorité présidentielle sont les plus nombreux (403) parmi ceux toujours en lice, devant l'alliance de gauche Nupes (377).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Une femme se tient devant des panneaux de l'entre-deux-tours des élections législatives, le 16 juin 2022, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (MAXPPP)

Demandez le programme. Le second tour des élections législatives se déroulera le week-end des samedi 18 et dimanche 19 juin dans 572 circonscriptions françaises. Les premiers à se rendre aux urnes seront les électeurs du continent américain, samedi, aussi bien parmi les Français de l'étranger qu'en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. Les autres sont attendus dans leur bureau de vote dimanche. Voici quelle est la configuration de ces affiches.

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Plus de 1 000 candidats toujours en lice

Ils étaient 6 293 sur la ligne de départ, dimanche dernier ; ils ne sont plus que 1 148 candidats toujours en lice pour le second tour, dont 655 hommes et 493 femmes. Parmi les prétendants, figure environ un tiers de députés sortants (370).

Les candidats de la majorité sortante (LREM, Modem et Horizons) sont les plus nombreux (403), devant l'alliance de gauche Nupes (377), sans compter trois dissidents socialistes qui ont refusé de se joindre à cette coalition. Quant au Rassemblement national, il aligne 208 candidats au second tour, et Les Républicains 72 (en plus de cinq UDI et 15 divers droite).

270 duels entre Ensemble ! et la Nupes

Au second tour, les duels les plus fréquents opposeront un candidat d'Ensemble ! à un rival de la Nupes. Selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des chiffres du ministère de l'Intérieur, la majorité sortante et l'alliance de gauche s'affronteront dans 270 circonscriptions sur 577.

Ensemble ! sera confronté au RN dans 108 d'entre elles. La question du barrage à l'extrême droite se posera également dans les 62 circonscriptions où le parti de Marine Le Pen affrontera la Nupes. Il y aura 25 duels entre le RN et Les Républicains. Ces derniers affronteront la Nupes dans 24 circonscriptions et Ensemble dans 18.

Sept triangulaires

Les triangulaires seront au nombre de sept lors du second tour, contre une seule il y a cinq ans. Cette configuration est rare, du fait de l'abstention, car le candidat arrivé troisième devait obtenir un nombre de voix au moins égal à 12,5% des inscrits.

Quatre circonscriptions mettront aux prises un candidat d'Ensemble !, de gauche et du RN, en Dordogne, dans le Lot-et-Garonne, dans la Nièvre et dans le Tarn. Dans deux circonscriptions des Hauts-de-Seine, la triangulaire opposera LR à la Nupes et à Ensemble !. Enfin, dans le Lot, il y aura un candidat PS dissident face à la Nupes et à Ensemble !. Une huitième triangulaire était prévue dans le Lot-et-Garonne, mais la candidate de la Nupes Maryse Combres a appliqué strictement le front républicain et s'est retirée pour laisser place à un duel entre Ensemble ! et le RN.

Trois finalistes déjà assurés de gagner

Aussi curieux que cela puisse paraître, certains candidats n'auront pas d'adversaire, car leurs rivaux, qualifiés pour le second tour mais trop distancés, ont finalement choisi de jeter l'éponge. Trois candidats de la Nupes se retrouvent ainsi seuls en lice et donc assurés de gagner : Clémentine Autain (Seine-St-Denis), Soumya Bourouaha (Seine-St-Denis) et Elie Califer (Guadeloupe).

Cinq circonscriptions sans second tour

Cinq candidats ont été élus dès le premier tour, quatre pour la Nupes et un pour la majorité présidentielle sortante. Les quatre députés de gauche qui n'auront pas besoin de croiser le fer dimanche prochain sont tous basés en Ile-de-France : il s'agit de sortants "insoumis" de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, et de Paris, Danièle Obono, ainsi que deux nouvelles députées LFI parisiennes, Sophia Chikirou et Sarah Legrain. 

Pour sa part, Yannick Favennec-Bécot (64 ans), ex-UDI passé à Horizons, est parvenu à se faire réélire pour un cinquième mandat en Mayenne avec 57,13% des voix.

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