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Législatives 2022 : La France insoumise propose à une partie de la gauche de former une coalition

Le parti de Jean-Luc Mélenchon a écrit à EELV, au PCF et au NPA en les invitant à rejoindre un label commun, celui de l'Union populaire, afin de construire "une majorité politique à l'Assemblée nationale".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les affiches de campagne pour la présidentielle 2022 de Yannick Jadot (à g.), Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel. (MAXPPP)

Changement de stratégie. Les Insoumis proposent à Europe Ecologie-Les Verts (EELV), au Parti communiste français (PCF) et au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de former une coalition pour les législatives, dont la base serait "un programme commun partagé" établi "à partir de" celui de Jean-Luc Mélenchon, dans trois lettres rendues publiques, vendredi 15 avril.

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Les "insoumis", qui n'ont pas adressé leur courrier au Parti socialiste ou à Lutte ouvrière, proposent à leurs concurrents de gauche de rejoindre un label commun, celui de l'Union populaire, afin de construire "une majorité politique à l'Assemblée nationale".

Forts des 21,95% des voix obtenus par leur candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, ils estiment que la base de cette majorité "doit être un programme commun partagé. Il serait établi à partir de celui qui a recueilli le plus de votes à l'élection présidentielle : 'L'avenir en commun', chacun conservant son propre programme par ailleurs. Mais dans l'action législative, il servira de référence pour les votes à formuler".

Des explications préalables

Ils proposent aux écologistes et aux communistes de les rencontrer pour discuter notamment "de la constitution d'un nouveau Parlement, à l'image du Parlement de l'Union populaire" et "de l'attribution du label commun pour des candidatures aux élections législatives".

Auprès des communistes et des écologistes, les Insoumis soulignent que leurs "relations ont été lourdement dégradées pendant cette campagne", après les "accusations souvent blessantes et [les] appréciations selon lesquelles existeraient entre nous des difficultés insurmontables". "Dès lors, un arrangement de dernière minute pour de simples soucis de sauvetage électoral d'organisations serait incompris", argumentent-ils, réclamant que les écologistes et les communistes s'engagent "à cesser les attaques" et à "s'en expliquer devant les électeurs".

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