Législatives : dans 56 circonscriptions, La République en marche n'oppose pas de candidats aux ténors de droite et de gauche
En laissant le champ libre à ces personnalités, La République en marche a effectué des "gestes politiques" dans plusieurs circonscriptions, selon l'expression d'une porte-parole du mouvement.
La République en marche a annoncé, mercredi 17 mai, ne pas avoir investi de candidats dans 56 des 577 circonscriptions pour les élections législatives. Le mouvement d'Emmanuel Macron entend ainsi protéger un certain nombre de ténors de droite et de gauche, qui lui ont apporté leur soutien, comme Thierry Solère, Marisol Touraine ou Stéphane Le Foll.
>> Suivez en direct les réactions à l'annonce du nouveau gouvernement
Des anciens ministres épargnés
En laissant le champ libre à ces personnalités, la République en marche a effectué des "gestes politiques" dans plusieurs circonscriptions, selon l'expression d'une porte-parole du mouvement. Chez Les Républicains, c'est le cas pour Arnaud Robinet (Marne), Hervé Gaymard (Savoie) et Franck Riester (Seine-et-Marne). Si Xavier Bertrand (Aisne), Christian Estrosi (Alpes-Maritimes), Hervé Mariton (Drôme) et Benoist Apparu (Marne) ne se présentent pas, leurs successeurs dans leurs circonscriptions n'auront pas de candidat La République en marche à affronter.
Du côté des anciens ministres, Manuel Valls (Essonne), Myriam El Khomri (Paris) et George Pau-Langevin (Paris) sont épargnés. Le député-maire PS de Sarcelles François Pupponi (Val-d'Oise) et le vallsiste David Habib (Pyrénées-Atlantiques) n'auront pas non plus d'opposition La République en marche.
"Des ajustements" possibles jusqu'à vendredi
En début de semaine, La République en marche indiquait avoir finalisé une liste de 522 investitures. Elle n'a finalement officialisé que 521 candidats, tout en se réservant la possibilité de faire "des ajustements" jusqu'à vendredi, date limite du dépôt des candidatures en préfecture.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.