Législatives : "La responsabilité entière est celle du président de la République", martèle Christian Jacob, le président des Républicains
Christian Jacob, président du parti Les Républicains, sera reçu mardi dans la matinée par Emmanuel Macron, désormais privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
"On est dans un contexte qu'on n'a jamais connu. La responsabilité entière est celle du président de la République", a estimé mardi 21 juin sur France Inter Christian Jacob, président du parti Les Républicains, qui sera reçu dans la matinée par Emmanuel Macron, deux jours après les élections législatives qui ont sonné la macronie.
"Cela a été un quinquennat pour rien. Bien sûr il y a eu le Covid, mais il y a eu l'avant Covid, trois ans, et aucune réforme de faite, que des choix tactiques mais aucune ligne politique."
Christian Jacobà France Inter
"Emmanuel Macron a instrumentalisé les extrêmes, Marine Le Pen pour la présidentielle sur le thème, c'est moi ou le chaos, Jean-Luc Mélenchon dans le même registre. C'est au président de la République de trouver les réponses, c'est lui qui a mis le pays dans cette situation", insiste Christian Jacob.
"Nous sommes dans l'opposition"
"Nous avons une ligne très claire, poursuit Christian Jacob, nous sommes dans l'opposition, nous avons fait campagne dans l'opposition à Emmanuel Macron parce que ce quinquennat, où il a été incapable de porter une réforme, où il y a eu une gabegie sur la gestion des dépenses publiques, a conduit le pays dans cette situation."
Les Républicains ont été dans "l'opposition pendant cinq ans en mettant systématiquement des propositions sur la table", a assuré Christian Jacob. "Nous n'avons jamais été comme Jean-Luc Mélenchon et ses amis pour le blocage des institutions, la révolution permanente. Nous n'avons jamais été dans le registre du Rassemblement national."
Ni "combine", ni "magouilles"
Christian Jacob ne veut pas de pacte de gouvernement : "La réponse ne sera pas dans les combines et les magouilles. La dernière fois le président l'a fait quand il est allé chercher des âmes fragiles. Quel a été le résultat de l'arrivée d'Edouard Philippe ? Une gestion calamiteuse des finances publiques. Je pense qu'il détient le record de la plus mauvaise gestion des dépenses publiques, pire que Hollande." Le président du parti Les Républicains insiste : "Ceux qui nous ont fait confiance ne nous ont pas élus pour être dans le gouvernement d'Emmanuel Macron. Nous resterons sur la ligne qui est la nôtre. On ne va pas faire autre chose maintenant qu'on est élu. On n'a pas vocation de béquille ou de roue de secours."
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