Cet article date de plus de deux ans.

Sans alliance à la présidentielle, Ségolène Royal craint "une Bérézina" pour la gauche aux législatives

Publié
Temps de lecture : 1min
Sans alliance à la présidentielle, Ségolène Royal craint « une Bérézina » pour la gauche aux législatives
Sans alliance à la présidentielle, Ségolène Royal craint « une Bérézina » pour la gauche aux législatives Sans alliance à la présidentielle, Ségolène Royal craint « une Bérézina » pour la gauche aux législatives (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Écologie, est l’invitée des « 4 Vérités » de France 2, mardi 1er février.

Christiane Taubira a été désignée par la Primaire populaire pour porter les couleurs de la gauche. Dispose-t-elle d’une légitimité accrue ? "La légitimité sera à celui ou celle qui réussira à rassembler la gauche. Il reste quelques semaines avant la date fatidique du dépôt des 500 parrainages", explique Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Écologie, invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 1er février.

Primaire populaire : "Il n’y a pas eu de débats"

La Primaire populaire n’a-t-elle donc pas pu permettre de clarifier la situation ? "Il y a deux limites. Il n’y a pas eu de débats, or dans une démocratie participative il y a forcément des débats avant les choix. Deuxièmement, on n’a pas de visibilité sur les personnes qui sont venues voter, leur répartition géographique, leur profil sociologique", développe l’ancienne ministre de l’Écologie.

La situation politique de la gauche est-elle à risque à l’aune de la présidentielle et des législatives ? "Si ses leaders politiques ne comprennent pas qu’il y a une aspiration des électeurs de gauche à l’union, c’est qu’ils ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. S’ils ne sont pas capables d’avoir suffisamment de sagesse pour faire alliance au moment de l’élection présidentielle, ce sera une Bérézina pour ces partis au moment des élections législatives", estime Ségolène Royal.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.