Tractations à gauche : "Nous cherchons le consensus, nous voulons avancer", assure le secrétaire national du PS, Arthur Delaporte

"Nous cherchons le consensus, nous voulons avancer", a assuré samedi sur franceinfo Arthur Delaporte, secrétaire national du Parti socialiste et député du Calvados, alors que le nom d'Huguette Bello au poste de Premier ministre n'a pas été validé par le Conseil national du PS. "Aucun nom ne fait consensus entre nous à ce stade", a indiqué le parti

Arthur Delaporte assure que ce n'est pas que la candidature d'Huguette Bello ne "convient pas" au PS. "La position qui a été prise par le conseil national du Parti socialiste est de dire que l'enjeu de désigner un nouveau Premier ministre pour la France est essentiel et qu'il nous faut continuer la discussion jusqu'à ce que nous ayons un consensus". 

"Hier soir, le Parti communiste a pris une position dans son conseil national en disant, c'est Huguette Bello pour nous", rappelle Arthur Delaporte. "Nous, nous avions dit, c'est Olivier Faure. Il y a différents partis qui ont défendu différentes candidatures. Et donc je pense qu'il faut qu'on continue à discuter pour aboutir à un nom qui sera partagé par tout le monde."

Continuer à "discuter ensemble"

Le secrétaire national du PS assure que si Olivier Faure, premier secrétaire du PS, "ne fait pas consensus" au sein du Nouveau Front populaire comme possible Premier ministre, le parti est "évidemment toujours ouvert à la discussion". "On n'est pas bloqué sur le nom d'Olivier Faure, mais c'est le nom que nous avons mis dans la discussion." Pour Arthur Delaporte, "il ne suffit pas de se dire, on a un nom. Il suffit de se dire quel est l'objectif qu'on veut mener, avoir un gouvernement qui dure. Et on pense qu'il faut qu'on continue à discuter ensemble pour avoir le meilleur ou la meilleure" personne. 

"L'enjeu, c'est à la fois d'avoir non seulement un Premier ministre pour le nouveau Front populaire", ajoute le socialiste. "Mais c'est aussi d'avoir une personnalité qui est en capacité de rassembler au-delà de cette majorité, au sein du Parlement, pour pouvoir faire passer des textes de loi et changer la vie des Françaises et des Français."

"Le temps ne presse pas dans l'absolu", ajoute Arthur Delaporte. "On a jusqu'au 18 (juillet) pour déterminer notre position collective. Et ce n'est pas parce qu'un parti a déterminé sa position qu'il faut évidemment s'aligner sur tout."