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Vidéo Législatives : "On ne fait pas la manche", assure Nicolas Bay, qui "déplore" le refus du RN d'une alliance avec Reconquête

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le vice-président exécutif du parti d'Eric Zemmour a vertement critiqué Marine Le Pen et les "réflexes de boutique" du Rassemblement national.

"Le bloc macroniste est rassemblé, le bloc islamo-gauchiste est rassemblé, les forces patriotes devraient être rassemblées", estime sur franceinfo Nicolas Bay, le vice-président de Reconquête!. Il regrette la "fatalité" du camp Le Pen qui répète qu'Emmanuel Macron aura sa majorité à l'Assemblée nationale. "Il faut fédérer les forces patriotes pour éviter ça ou, au moins, pour qu'il ait une vraie opposition qui ne soit pas mélenchoniste." Selon ses calculs, au premier tour de l'élection présidentielle, le RN arriverait en tête dans "180 circonscriptions" contre "370" dans le cadre d'une alliance.

Il "déplore" ce refus d'une alliance. Le RN "préfère avoir 7 ou 8 députés dont on voit pas forcément l’utilité plutôt que d’en avoir 50 avec d’autres", juge-t-il avant de critiquer frontalement Marine Le Pen : "Elle a fait fuir tout le monde, elle a coupé toutes les têtes", citant Florian Philippot ou Marion Maréchal. "Les réflexes de boutique l'emportent totalement sur la vraie politique", a encore fustigé le vice-président de Reconquête.

"Le Rassemblement est devenu un astre mort, c'est-à-dire à la fois une force électorale significative mais qui n'a plus de militants, de personnalités, plus de cadres et plus d'idées."

Nicolas Bay

à franceinfo

"On ne fait pas la manche", assure cependant Nicolas Bay, qui rappelle que Reconquête compte proposer 550 candidats aux législatives. Quant au rapprochement souhaité avec le RN, "on verra au second tour", se résigne-t-il désormais. "Durablement, ils comprendront qu'il en va de l'intérêt national de se rassembler."

Des investitures contestées

Par ailleurs, Nicolas Bay réhabilite les candidats controversés de Reconquête!."Vous en trouverez dans tous les partis", lance-t-il. Parmi eux, figurent l'ancien porte-parole de Génération identitaire Damien Rieu, un proche du GUD, Pierre d'Herbais, ou encore Samuel Lafont, qui s'est illustré par des tweets homophobes. "Mais non ! Vous pouvez être contre le mariage homosexuel sans être homophobe, assure Nicolas bay. Une plaisanterie de mauvais goût sur les réseaux sociaux, ça peut arriver. Ce n'est pas forcément acceptable mais est-ce que ça disqualifie un candidat ? Je ne crois pas. En démocratie, c'est aux électeurs de juger. Pas aux juges ni aux médias."

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