Cet article date de plus de quatre ans.

Sondage : en voiture, en transports en commun ou en vélo, les Français globalement satisfaits de la circulation dans leur ville

Plus des trois quarts des Français ne trouvent pas de difficulté à circuler dans leur ville en voiture, selon cette étude Odoxa-CGI pour franceinfo, France Bleu et la presse en région.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La cohabitation entre différents modes de déplacement à Nancy. (CEDRIC JACQUOT / MAXPPP)

Circuler dans sa ville est globalement facile pour les Français, mais de fortes disparités existent. C'est ce qui ressort d'un sondage Odoxa-CGI pour franceinfo, France Bleu et la presse en région publié mercredi à un mois des élections municipales. Selon cette troisième vague de l'enquête "La voix des territoires", que ce soit à pied, en voiture, à vélo ou en transports en communs, les Français sont globalement satisfaits. Mais de fortes disparités existent selon le mode de déplacement et le lieu de résidence.

>> Sondage : les deux tiers des Français se disent satisfaits par la propreté et gestion des déchets dans leur commune

Pour 9 Français sur 10, il est facile de circuler à pied. Plus des trois quarts (78%) ne trouvent pas de difficultés à circuler en voiture. Et les transports en commun réjouissent les deux tiers des personnes interrogées (65%).

Si ce contenu ne s'affiche pas correctement, cliquez ici.

Mais le regard est tout autre selon la taille de la commune. Dans les villes de plus de 100 000 habitants, seuls 43% des sondés trouvent aisé de circuler en voiture et 85% plébiscitent les transports en commun. À l'inverse, dans les communes de moins de 2 000 habitants, c'est la voiture qui a la cote pour neuf personnes interrogées sur 10 (91%), alors que les transports en commun déçoivent : ils ne sont que 37% à s'en satisfaire.

Le partage de la route lui aussi satisfaisant 

La facilité de déplacement en voiture est surtout perçue en Normandie (91% de satisfaits), dans le Grand-Est, en Bourgogne-Franche-Comté, en Centre-Val-de-Loire (88%) et en Bretagne (86%). Les transports en commun, eux, sont bien jugés en Île-de-France (78%), en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (72%) et, dans une moindre mesure, en Auvergne-Rhône-Alpes (66%).

Partager la route entre les voitures, les vélos et les transports en commun se passe plutôt bien pour les trois quarts des Français (77%). Reste donc un quart des personnes interrogées (23%) à juger la cohabitation difficile.

Si ce contenu ne s'affiche pas correctement, cliquez ici.

La situation est surtout tendue dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants (45% des personnes interrogées trouvent que cela se passe mal), et notamment en Île-de-France avec 40% d'insatisfaits. Dans ces grandes villes, la moitié des Français (51%) trouvent que la circulation des voitures n'est pas suffisamment favorisée. C'est dix points de plus qu'il y a trois ans. A l'inverse, en décembre 2016, 31% des personnes interrogées estimaient que les grandes villes faisaient trop de place à la voiture. Ils ne sont plus que 21% aujourd'hui. Enfin, moins de trois Français sur 10 (28%) trouvent que la circulation des voitures y est adaptée.

Un effort souhaité sur les pistes cyclables

A noter que la perception qu'il n'est pas fait suffisamment pour la voiture est aussi forte dans les petites communes (55%) que dans l'agglomération parisienne (53%).

Pour délaisser un peu la voiture, il faut des transports alternatifs organisés. Selon le sondage, les Français aimeraient surtout qu'un effort soit fait sur les pistes cyclables pour utiliser davantage leur vélo ou leur trottinette. Pour cela, 46% des personnes interrogées souhaitent des pistes cyclables mieux sécurisées. 36% veulent que l'on en crée de nouvelles et un tiers (33%) qu'il y ait plus de lieux pour garer ces moyens de transports alternatifs.

Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 3 005 personnes, interrogées par internet du 27 au 31 janvier 2020.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.