Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron à la rencontre de ses soutiens pour son début de campagne

Emmanuel Macron a besoin de ces soutiens. C'est le premier message que le président-candidat a fait passer à sa centaine d'invités lundi matin à son local de campagne. La moitié d'entre eux étaient des élus qui l'ont parrainé.

Ces parrains, comme le député Roland Lescure, doivent aussi servir de relais sur le terrain, sa campagne se déroulant dans un contexte particulier : "Il y a des événements qui s'impose à lui, avec lesquels il fait au mieux, estime le parlementaire. Il a passé une bonne partie du week-end au téléphone avec tous les leaders de ce monde, y compris ceux qui sont en première ligne de ce conflit. Mais dès qu'il a un moment, il fait campagne. Ça commence aujourd'hui. Le candidat était là, et il va le rester autant qu'il le pourra." 

Pour le favori des sondages, rien n'est joué

Deuxième message de celui qui est aujourd'hui en tête des intentions de vote : rien n'est écrit. Un message approuvé par Hubert Falco, le maire de Toulon : " Une campagne électorale est jouée lorsqu'on a dépouillé le dernier bulletin de vote. Donc il nous a demandé d'être sérieux, déterminés sur le terrain, à convaincre les gens de voter, et de voter pour Emmanuel Macron."

Le maire de Toulon sort bras dessus, bras dessous avec Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Lui aussi transfuge des Républicains. Et visiblement, ils ont apprécié la réunion : "L'ambiance dans cette maison n'est pas du tout la même que celle dans l'autre maison. Il y a la volonté de travailler ensemble pour le pays", estime Renaud Muselier. Hubert Falco complète : "Il y a ici ce qu'il n'y a plus là-bas. Ici, il y a un chef."

Une "conversation" avec les habitants de Poissy

Le soir, Emmanuel Macron sera à Poissy, près de Paris, pour sa première réunion publique. Le maire, Karl Olive, son ami, lui a organisé une rencontre avec quelque 200 habitants. "J'ai trouvé le président compétiteur, avec l'envie d'aller échanger, de se confronter aux avis des uns et des autres. Pas forcément des convaincus, mais de celles et ceux encore à convaincre", juge l'édile. 

"Le président voulait tout sauf un meeting politique avec des banderoles avec les gens qui sautent sur les chaises. Ce sera fait sans filtre."

Karl Olive, maire de Poissy

à franceinfo

Une "conversation", c'est ainsi que l'équipe de campagne appelle le rendez-vous. Elle est prévue pour durer entre une heure et demie et deux heures. Mais tout peut changer à tout moment, rappelle l'entourage du candidat.