Présidentielle 2022 : "Je ne suis pas pour l'esclavagisme", assure Emmanuel Macron en évoquant sa proposition de RSA conditionné
Le président sortant, invité sur M6, a précisé sa mesure de conditionnement du RSA à une quinzaine d'heures d'activités.
Ce qu'il faut savoir
"Je ne suis pas pour l'esclavagisme." Invité sur M6 mercredi 23 mars, Emmanuel Macron a détaillé sa proposition de conditionner le RSA à une quinzaine d'heures d'activités. Accusé par ses adversaires de vouloir faire travailler des bénéficiaires du RSA pour la moitié du SMIC, il a précisé que "si un bénéficiaire du RSA trouve un travail à temps partiel, alors il sera rémunéré au moins au SMIC." "Mais on va simplifier les règles pour qu'il puisse continuer à être accompagné et ne perde pas tout de suite tous ses droits", a-t-il ajouté. Ce direct est maintenant terminé.
Emmanuel Macron sera en meeting le 2 avril, à Nanterre. Le meeting du président-candidat, Emmanuel Macron, prévu le 2 avril, aura lieu à la Paris La Défense Arena, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le lieu pour ce "rassemblement", qui n'était pas connu jusqu'ici, figure dans un mail envoyé aux adhérents de La République en marche, que franceinfo a pu consulter. "Le 2 avril à partir de 14h30, je compte sur vous pour que Paris La Défense Arena soit remplie de monde, d'énergie, d’envie, d’ambition pour la France", est-il écrit dans ce mail signé Emmanuel Macron.
Bras de fer entre Yannick Jadot et Total. Le groupe français a annoncé mercredi poursuivre en diffamation le candidat écologiste à l'élection présidentielle, après que ce dernier a accusé la multinationale de "complicité de crimes de guerre" par son activité en Russie. "J'accuse Total d'être complice de la guerre en Ukraine, en travaillant avec des entreprises proches de Poutine et des oligarques russes", a réitéré Yannick Jadot, lors d'une conférence de presse tenue dans l'après-midi. "J'accuse le président Macron de crime. Il a soutenu les contrats et les installations en Russie, il ne peut nier sa responsabilité", a poursuivi le candidat.
Eric Zemmour présente la version définitive de son programme. Le candidat d'extrême droite Eric Zemmour a présenté mercredi les 400 mesures de son programme présidentiel, dédié prioritairement à la lutte contre l'immigration, promettant notamment le chiffre controversé de 20 milliards d'euros d'économies par la suppression d'aides sociales aux étrangers non européens. Le document n'intègre toutefois pas sa nouvelle proposition, annoncée lundi soir, d'un "ministère de la remigration" chargé d'expulser un million d'étrangers en cinq ans : clandestins, délinquants, criminels et fichés S.
Meeting de soutien à Macron à Nice. La drôle de campagne du président sortant se poursuit : des soutiens d'Emmanuel Macron se réuniront à 18 heures à Nice, où le candidat LREM ne devrait s'exprimer que par message vidéo, selon les informations du média spécialisé Politico. Christian Estrosi, Edouard Philippe, Roselyne Bachelot, Olivier Véran, Christophe Castaner et Renaud Muselier sont notamment attendus.
Hidalgo pilonne Mélenchon. En meeting à Limoges (Haute-Vienne), la candidate socialiste Anne Hidalgo s'en est pris mardi à l'idée d'un "vote utile" en faveur de Jean-Luc Mélenchon, le mieux placé à gauche dans les sondages pour la course à l'Elysée. "La gauche de M. Mélenchon" est la "moins utile du monde", a-t-elle lancé après avoir reçu le soutien de l'ancien président François Hollande.
Pécresse chahutée face à un auditoire pro-Zemmour. Valérie Pécresse a défendu son programme mardi soir lors d'un débat organisé par le magazine Valeurs actuelles, face à un auditoire largement acquis à son rival Eric Zemmour et qui l'a plusieurs fois sifflée. "Emmanuel Macron va dans des salles avec des gens triés, là on peut remarquer que je n'ai pas trié la salle", a lancé la candidate LR à la présidentielle.