Éric Zemmour : trois mois de pré-campagne et toujours autant de polémique
L'annonce officielle de la candidature d'Éric Zemmour aux élections présidentielles de 2022, viennent succéder une énième controverse.
Trois mois de pré-campagne, et toujours autant de polémique. Dernière controverse en date : le doigt d'honneur à Marseille. Un geste "fort inélégant" dira-t-il ensuite, en réponse à une opposante qu'il avait invectivée. Autre polémique : les attentats du Bataclan, qui rejoint son obsession, l'immigration. Eric Zemmour défend la thèse du "grand remplacement", celui de la population française par une autre : Africaine, Arabe, musulmane. Une thèse largement contestée, notamment par Marine Le Pen.
Une radicalité revendiquée : atout ou handicap ?
Le désormais candidat a suscité une levée de boucliers encore, quand il évoque les Juifs et Pétain. Le polémiste affirme que Pétain aurait protégé des Juifs français. Ces propos ont été condamnés par de nombreuses figures de la communauté juive, à laquelle Éric Zemmour appartient. "Ce qu'il dit est une atteinte grave aux faits historiques", affirme Haïm Korsia, grand rabbin de France. Autre controverse : les femmes. Selon lui, quand elles sont nombreuses dans un secteur comme la politique, le pouvoir s'en éloigne. Les semaines à venir diront si cette radicalité revendiquée est un atout ou un handicap pour le désormais candidat Éric Zemmour.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.