Présidentielle 2022 : trois dirigeants européens appellent à choisir le "candidat démocrate" au second tour
Le chancelier allemand Olaf Scholz, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et le Premier ministre portugais Antonio Costa ont implicitement critiqué les positions de Marine Le Pen vis-à-vis de la Russie, dans une tribune publiée jeudi dans "Le Monde".
A l'approche du second tour de l'élection présidentielle, les dirigeants européens prennent position. Le chancelier allemand Olaf Scholz, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et le Premier ministre portugais Antonio Costa ont appelé implicitement à voter pour Emmanuel Macron au second de l'élection présidentielle française face à Marine Le Pen, dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde, jeudi 21 avril.
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"Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d'entre nous en Europe", ont écrit les trois dirigeants sociaux-démocrates. "C'est le choix entre un candidat démocrate qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne puissante et autonome, et une candidate d'extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie", expliquent-ils sans donner les noms des candidats en question.
"Nous avons besoin [d’]une France qui défende nos valeurs communes"
Les responsables européens estiment que la guerre lancée par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine "vise les valeurs que la France et nos pays défendent : la démocratie, la souveraineté, la liberté et l'Etat de droit". "Les populistes et l'extrême droite dans tous nos pays ont fait de Vladimir Poutine un modèle idéologique et politique (...) Ils ont copié ses attaques contre les minorités et la diversité. Ils partagent son rêve d'une nation uniforme", ajoutent-ils. "Nous ne devons pas l'oublier, même si ces politiciens tentent aujourd'hui de prendre leurs distances avec l'agresseur russe", ciblant implicitement Marine Le Pen.
"Nous avons besoin de la France à nos côtés (...) Une France qui défend nos valeurs communes, dans une Europe dans laquelle nous nous reconnaissons, qui est libre et ouverte sur le monde, souveraine, forte et généreuse à la fois", assurent-ils. "C'est cette France-là qui est aussi sur le bulletin de vote du 24 avril. Nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront", concluent les auteurs de la tribune.
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