Présidentielle : files d'attente interminables, évacuation... La galère des Français de l'étranger pour aller voter
866 bureaux de vote sont ouverts à l'étranger pour l'élection présidentielle.
De l'Australie au Canada, de nombreux Français de l'étranger ont dû s'armer de patience pour pouvoir aller voter au premier tour de l'élection présidentielle, samedi 22 et dimanche 23 mars. Au total, 866 bureaux de vote sont ouverts hors de France. Franceinfo fait un tour des sites de vote étrangers qui ont connu le plus de perturbations.
>> Suivez en direct la soirée du premier tour de la présidentielle
A Montréal (Canada), plusieurs heures de queue dans le froid
Quelques 57 762 électeurs français sont inscrits à Montréal. Samedi 22 mars, ils étaient des milliers à patienter, parfois excédés, pendant près de trois heures pour pouvoir exercer leur droit de vote. "Ce n'est pas possible de mettre qu'un seul bureau de vote pour la région de Montréal. C'était extrêmement décourageant", a expliqué à franceinfo une Française de 25 ans. "J'ai fait demi-tour pour revenir voter plus tard", a ajouté un Français de 31 ans.
À #Montréal, difficile de savoir où la file commence et où elle finit... ️ #Election2017 #ElectionFrancaise #ElectionPresidentielle2017 pic.twitter.com/gDZLSM1yRk
— François Zeller (@FranZeller) 22 avril 2017
A Londres (Royaume-Uni) : "C'est l’horreur totale, je ne sais pas si je vais pouvoir voter"
La pagaille à Londres, dimanche 23 mars. Avec 120 000 de citoyens français inscrits comme résidents à Londres, la ville ne compte que deux sites de vote. De quoi rapidement faire déborder les capacités d'accueil. "Il y a au moins trois ou quatre heures de queue pour aller voter. La file d'attente fait tout le tour du bloc", explique Muriel Demarcus, blogueuse et consultante, résidente à Londres depuis 15 ans, contactée par franceinfo.
Longue attente pour les Français qui votent à Londres. Plusieurs centaines de mètres de queue devant le lycée Charles de Gaulle. pic.twitter.com/weCTJpDFFQ
— Vincent Collen (@VincentCollen) 23 avril 2017
Une situation qui interroge : "En 2012, tout s'était bien passé. Il y avait une petite file d'attente, mais cela n'avait rien à voir", explique-t-elle.
A New-York (Etats-Unis), le bureau de vote évacué
A New York, le consulat de France, où devaient voter samedi 22 mars des centaines de Français, a été brièvement évacué dans l'après-midi à la suite d'une alerte à la bombe, avant que tout rentre dans l'ordre. "Après les Champs-Élysées, les policiers du NYPD avaient pour consigne d'être particulièrement vigilants", a expliqué la consule, Anne-Claire Legendre.
Police extrêmement vigilante devant le bureau de vote du consulat. Voiture suspecte : trottoir et route évacués #Presidentielle2017 #NewYork pic.twitter.com/oq00s9RgbO
— Cédric Faiche (@cedricfaiche) 22 avril 2017
A Hong-Kong (Chine) : "J'ai attendu deux heures pour pouvoir voter"
Il fallait être patient pour aller voter à Hong-Kong, dimanche matin. "Je suis arrivé à 9 heures et j'ai attendu deux heures pour pouvoir voter", raconte Eric Delattre, qui réside dans la ville chinoise depuis six ans. Malgré cette longue attente, l'ambiance était calme, selon ce directeur informatique, contacté par franceinfo. "Beaucoup d'expatriés français se connaissent et habitent de les mêmes quartiers."
La file d'attente à l'ouverture des bureaux de vote à Hong Kong #Presidentielle2017 #RadioLondres pic.twitter.com/qzs9Ght5dV
— Eric Delattre (@eriiiic) 23 avril 2017
Dans la file, les expatriés parlent de leur quotidien, mais aussi politique : "Tout le monde est assez conscient de l'enjeu de cette élection", précise Eric Delattre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.