Cet article date de plus de sept ans.

Présidentielle : sur TF1, les "gros" candidats déplorent l'absence des six "petits" au premier débat télévisé

"On est onze candidats à l'élection présidentielle, il y en a cinq ici, ça pose une question démocratique", a, par exemple, dénoncé François Fillon sur TF1.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Cinq des candidats à l'élection présidentielle – François Fillon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon – débattent sur TF1, le 20 mars 2017. (MAXPPP)

Le premier débat télévisé entre les principaux candidats à l'élection présidentielle s'est ouvert, lundi 20 mars, avec une pluie de critiques visant... son organisateur, la chaîne TF1. A cinq semaines du premier tour, plusieurs des "gros" candidats ont en effet commencé par critiquer le choix de la chaîne de n'inviter que cinq candidats à l'élection présidentielle.

>> DIRECT. Présidentielle : suivez et écoutez en direct le premier grand débat entre les principaux candidats sur TF1

"Une question démocratique"

"On est onze candidats à l'élection présidentielle, il y en a cinq ici, ça pose une question démocratique. Je sais que les sondages ont grande vertu pour les commentateurs mais avec cette règle-là, je n'aurais pas pu participer à la primaire de la droite et du centre", a souligné François Fillon, premier orateur désigné par un tirage au sort.

Emmanuel Macron a dit "partager les propos qui ont été tenus pour les autres candidats absents de ce débat" quand Marine Le Pen a estimé que TF1 "pourrait s'honorer" en organisant un débat "dans les mêmes conditions" avec les six autres candidats.

Un démarrage critiqué

Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont critiqué ce démarrage. "Ils ont donc tous accepté un débat qu'ils désapprouvent", a par exemple commenté un internaute. "Ça fait démocrate et ça coûte pas cher", a ajouté un journaliste sur Twitter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.