: Vidéo Présidentielle : Pierre Moscovici estime qu'on ne peut "comparer le danger" de l'extrême droite avec "aucun autre"
Le premier président de la Cour des comptes répond notamment à la prise de position du philosophe Raphaël Enthoven qui indiquait qu'entre Marine Le Pen et Jean-Luc Melenchon, il choisirait la première.
"Si on veut empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir, on sait ce qu'il faut faire au deuxième tour", a déclaré mercredi 16 juin sur franceinfo Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Il ne "met pas d'équivalence" entre l'extrême droite et l'extrême gauche.
Pierre Moscovici dit ne plus être impliqué en politique, mais sa "conviction personnelle profonde", c'est qu'il ne "peut mettre d'équivalences entre l'extrême droite et rien. Je ne peux comparer ce danger à aucun autre". Il répond notamment à la prise de position du philosophe Raphaël Enthoven qui indiquait qu'entre Marine Le Pen et Jean-Luc Melenchon, il choisirait la première. "C'est une erreur philosophique, intellectuelle, parce que justement, ça valide le vote que les républicains et les démocrates ne devraient pas faire dans aucun cas de figure", insiste l'ancien ministre socialiste.
"Si je me trouvais à nouveau, comme cela a été le cas en 2002 ou en 2017, dans une situation où je peux empêcher par mon vote le Rassemblement national d'accéder aux responsabilités, je le ferais."
Pierre Moscovicià franceinfo
Pierre Moscovici appelle à ne pas "chipoter" sur ces questions-là. Interrogé par ailleurs sur la situation actuelle du Parti socialiste, Pierre Moscovici répond qu'il est "très heureux de ne pas avoir" à se mêler de ça. "La gauche, je la regarde, elle m'inquiète", dit-il. "On a besoin d'avoir des forces démocratiques qui mènent un débat de qualité et je souhaiterais que la gauche et le centre gauche l'alimentent comme elles l'ont fait dans le passé", ajoute Pierre Moscovici, qui précise ne plus avoir sa carte du Parti socialiste "depuis au moins deux-trois ans."
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