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Élections régionales : en Bretagne, le président sortant et son ancien vice-président s'affrontent

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Élections régionales : en Bretagne, le président sortant et son ancien vice-président s'affrontent
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Article rédigé par France 2 - A. Peyrout, M. Benito, J-M. Noël, N. Lachaud
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En Bretagne, le président de région sortant s'oppose à son numéro deux. Le premier dirige la liste du Parti socialiste, et le second celle de La République en marche. Les deux candidats sont au même niveau dans les sondages, derrière le candidat du Rassemblement national.

Ils faisaient campagne ensemble il y a encore quelques mois. lls sont aujourd'hui adversaires pour les prochaines élections régionales en Bretagne. Il y a d'abord Thierry Burlot, investi il y a quelques mois par La République en marche. L'ancien vice-président de la région pourrait être le seul espoir de conquête du parti présidentiel sur tout le territoire. Un soutien qui ne l'empêche pas, dans une Bretagne depuis longtemps ancrée à gauche, de prendre parfois ses distances avec le gouvernement, notamment sur la politique agricole. 

Les deux candidats au coude à coude 

Pour capter les voix de gauche, Thierry Burlot joue la carte de la liberté. "C'est garder l'esprit breton, l'esprit de résistance, de combat. On est profondément républicains, on aime la France, mais on aime aussi notre région", affirme le candidat LREM. Face à lui, se tient son ancien patron, le président sortant socialiste, Loïg Chesnais-Girard. Désigné comme successeur par Jean-Yves Le Drian, il y a quatre ans, il est aujourd'hui au coude-à-coude avec son ancien vice-président, désormais LREM. Le socialiste joue la carte de l'enracinement, en défendant le breton, et surtout la fidélité en politique. "Thierry Burlot était dans mon équipe de campagne, dans les réunions de campagne, jusqu'à Noël. Il a été sollicité, il a répondu à une sollicitation. C'est ceux qui partent qui trahissent", confie Loïg Chesnais-Girard. Face à ce duel annoncé, la droite comme le Rassemblement national dénoncent un jeu de dupes. Le combat est le même pour les Écologistes. Si l'étiquette verte est parfois difficile à porter, ils ne comptent pas laisser La République en marche l'emporter. 

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