Régionales en Occitanie : la socialiste Carole Delga "fière" d'avoir fait reculer le Rassemblement national, son "principal adversaire"
La présidente socialiste sortante, Carole Delga, réélue à la tête d'une liste PS-PRG-PC avec 58% des voix, dimanche, lors du deuxième tour des élections régionales en Occitanie, confie sur les antennes de France Bleu en Occitanie sa satisfaction d'avoir fait "reculer" le candidat du Rassemblement national, Jean-Paul Garraud.
"C'est un élan qui est donné, c'est la reconnaissance du travail", a déclaré ce lundi sur les antennes de France Bleu Occitanie la présidente socialiste sortante, Carole Delga, réélue à la tête d'une liste PS-PRG-PC avec 58% des voix, dimanche, lors du deuxième tour des élections régionales en Occitanie.
"C'est aussi l'approbation d'une pratique politique où j'ai toujours voulu mettre en œuvre beaucoup de proximité, beaucoup de sincérité, de fidélité et toujours de la clarté dans le projet que j'ai présenté à mes concitoyens", a estimé Carole Delga.
"On va pouvoir continuer sur notre nouveau modèle de développement, concilier l'emploi et l'écologie."
Carole Delgaà France Bleu
La socialiste se dit "fière" d'avoir fait "reculer" le candidat du Rassemblement national, Jean-Paul Garraud qui a recueilli 24% des voix. "C'est une sécurité pour la République", a-t-elle commenté estimant que son "principal adversaire c'est l'extrême droite parce que c'est l'ennemi de la République". "Quand je vois le score de l'extrême droite qui baisse en Occitanie de plus de dix points, mais aussi sur l'ensemble de la France, je me dis que la menace pour la République s'amoindrit." Selon elle, il faut toutefois "rester très vigilant" et "apporter des solutions" au vote "de désespoir" des électeurs du RN "pour que chacun se sente reconnu, intégré, dans notre société".
L'abstention, "un regret pour notre démocratie"
La présidente réélue de la région Occitanie dit toutefois regretter l'abstention record de ces élections, au niveau national (66%) et au niveau régional (61,9%). "C'est un regret pour la démocratie, c'est un signal que nous envoie le peuple, je pense que c'est lié à la démocratie participative", a déclaré Carole Delga. Selon elle, "il faut avoir un pouvoir beaucoup moins centralisé à Paris, beaucoup moins vertical, il faut arrêter de créer de la déception". "Quand on fait une convention citoyenne pour le climat, qui était une bonne initiative, et qu'on voit qu'elle ne débouche sur rien de concret, c'est décevant." Carole Delga assure ne pas avoir "d'ambition personnelle" au niveau national. "Mon avenir, insiste-t-elle, c'est la région Occitanie."
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