Régionales : vers un second tour très incertain en Normandie entre la gauche, la droite et le FN
Si Hervé Morin arrive en tête à l'issue du premier tour, le second s'annonce très serré entre la droite, la gauche et le FN.
Rien n'est joué en Normandie. A l'issue du premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre, le candidat des Républicains, Hervé Morin, arrive en tête, avec 27,9% des suffrages. Le candidat de droite est suivi de près par son adversaire du Front national, Nicolas Bay (27,7% des suffrages). Le FN triple presque ses scores par rapport aux régionales de 2010.
>> Le premier tour des élections régionales en direct et en vidéo
S'il apparaît distancé, avec 23,5% des voix, le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol conserve néanmoins des raisons d'espérer. Car le PS, actuellement à la tête des conseils régionaux de Basse-Normandie et de Haute-Normandie, pourrait l'emporter au second tour, le 13 décembre, grâce aux voix de l'ensemble de la gauche.
Que prédisaient les sondages ?
La Normandie était présentée comme l'une des régions les plus disputées de ces élections au premier tour. Alors qu'il disposait d'une avance confortable à un mois et demi du scrutin, Hervé Morin a assisté à une remontée de Nicolas Bay, revenu à égalité à trois jours de l'échéance.
Les résultats des urnes ont confirmé ce bras-de-fer entre Hervé Morin et Nicolas Bay, séparés par seulement 0,2 point. A noter que les Républicains et le FN ont reculé d'au moins 3 points par rapport aux sondages, tandis que le PS, lui, a progressé de 3 points.
Quelle configuration pour le second tour ?
Tout reste à faire pour les trois listes qualifiées pour le second tour. Au vu des résultats du premier tour, la gauche semble en bonne position, le cumul des listes PS/PRG, EELV et FDG lui donnant 36,6% des voix. Mais rien n'est joué.
Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié avant le premier tour, jeudi, dans Le Monde, Hervé Morin semblait le mieux placé pour l'emporter (35% des intentions de vote), suivi de très près par Nicolas Mayer-Rossignol (34%). Si le secrétaire général du FN, Nicolas Bay (31%), paraissait en moins bonne posture, il lui reste une semaine de campagne pour rattraper son retard et, peut-être, créer la surprise.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.