Régionales : Marion Maréchal-Le Pen largement en tête en Paca
Donnée en tête au premier tour dans les sondages, la candidate frontiste a confirmé dans les urnes, dimanche, avec 13,6 points d'avance sur Christian Estrosi.
Marion Maréchal-Le Pen frappe un grand coup. La candidate du Front national en Provence-Alpes-Côte d'Azur a largement remporté le premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre, avec 40,3% des voix, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria à 21h40. Elle devance très nettement le candidat des Républicains, Christian Estrosi, qui ne recueille que 26,7% des suffrages.
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Le socialiste Christophe Castaner arrive loin derrière, avec 16,4% des voix. La gauche peut déjà dire adieu à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qu'elle dirigeait depuis 1998 sous la houlette de Michel Vauzelle, qui ne se représentait pas.
Ce que prévoyaient les sondages
Si Christian Estrosi a longtemps talonné Marion Maréchal-Le Pen, l'écart s'est creusé à partir de la fin octobre. Vendredi, à trois jours du scrutin, la candidate du Front national comptait 10 points d'avance sur son adversaire des Républicains.
Selon les premières estimations des résultats du premier tour, Marion Maréchal-Le Pen a fait encore mieux dans les urnes que dans les sondages. Elle enregistre 13,6 points d'avance sur Christian Estrosi et 23,9 points sur Christophe Castaner.
Quelle configuration pour le second tour ?
Alors que le Parti socialiste pouvait se maintenir au second tour, pour une triangulaire perdue d'avance au profit du FN, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a appelé, dimanche soir, Christophe Castaner à se retirer de la course. Un "sacrifice" pour "faire barrage républicain" face à Marion Maréchal-Le Pen.
Le second tour ne devrait donc opposer que Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi, dans un duel très serré. Une enquête BVA pour la presse régionale, publiée le 30 novembre, donnait Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi au coude-à-coude (50-50).
A noter que les électeurs PS-PRG dans la région se disaient majoritairement favorables à un retrait du candidat socialiste au second tour (60% pour, contre 40% préférant un maintien) dans le cas où le FN arrivait en tête et le PS troisième au premier tour, selon une étude Ipsos-Sopra Steria réalisée du 29 novembre au 2 décembre.
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