Tour en bus ou visite virtuelle, les candidats aux régionales continuent leur campagne malgré le Covid-19
Jean Castex doit défendre mardi devant les parlementaires la tenue des élections départementales et régionales en juin. En plein confinement, les candidats doivent se réinventer pour séduire les électeurs, comme dans les Hauts-de-France.
La balance semble pencher pour le maintien des élections régionales et départementales en juin malgré l'épidémie de Covid-19. Interrogés lors d'une consultation par le gouvernement, les maires ont majoritairement estimé qu'il était possible d'organiser les élections régionales et départementales en juin. Jean Castex doit défendre cette option devant les parlementaires, mardi 13 avril. Mais comment faire campagne en plein confinement ? Une question que se posent de nombreux candidats aux élections régionales et départementales.
Un bus à l'effigie du candidat RN
Dans les Hauts-de-France, chacun à sa technique pour tenter de garder le lien avec les électeurs. Dans sa voiture, Sébastien Chenu fait une petite vidéo pour raconter sa journée : "J’ai commencé ce matin par une manifestation dans le Pas-de-Calais." Le candidat du Rassemblement national (RN) souhaite garder un lien encore plus concret avec les électeurs.
"On fait de la politique au plus proche des gens. Donc, on va là où les gens vivent."
Sébastien Chenu, candidat RN dans les Hauts-de-Franceà franceinfo
Depuis deux mois, il sillonne les Hauts-de-France avec un bus à son effigie et celui de Marine Le Pen, surnommé "le Chenu-bus" : "Ça permet d'avoir une sorte de panneau publicitaire géant dans toute la région et donc d’informer. C’est un panneau d'information puisque dès qu'on le saura, on mettra en gros les dates des scrutins sur ce bus."
Des meetings virtuels prévus
Chez les écologistes, on mise plutôt sur le numérique. "Bienvenue Karima dans ce magnifique TER", lance Matthieu Orphelin. Le candidat dans les Pays de la Loire devait accueillir Karima Delli, candidate dans les Hauts-de-France, pour un tour de la région en TER, mais il a été annulé à cause de la crise sanitaire. Les deux candidats écologistes l’ont transformé en visite virtuelle.
Un succès pour la députée européenne : "Ça a marché, on a été suivis par 2 500 personnes. Le numérique est un levier. C’est la raison pour laquelle on va commencer des grands meetings, notamment numériques, à partir du mois de mai." Avec comme objectif, d'ici la mi-mai, de pouvoir reprendre une campagne à peu près normale.
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