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Accident de car : une cérémonie d'hommage mardi en présence de François Hollande

La cérémonie se tiendra dans le petit village de Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde), qui a payé le plus lourd tribut lors de cet accident d'autocar.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Sur les lieux de l'accident entre un car et un camion, à Puisseguin (Gironde), le 24 octobre 2015. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Une cérémonie en hommage aux victimes de l'accident de car de Puisseguin (Gironde) aura lieu mardi à Petit-Palais, en présence de François Hollande, indique l'Elysée samedi 24 octobre.

Le président de la République s'est entretenu samedi avec la maire de Petit-Palais, "pour lui faire part de sa solidarité face à cette épreuve" et "il a été convenu avec elle et avec le préfet d'organiser une cérémonie mardi en hommage aux victimes" en présence de François Hollande, de proches des victimes, d'élus locaux et de membres du gouvernement, a-t-on précisé de même source.

L'accident le plus meurtrier depuis 1982

Le village de Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde) est l'un de ceux qui a payé le plus lourd tribut lors de cet accident d'autocar, le plus meurtrier depuis 1982 en France, qui a fait au moins 43 morts vendredi matin, pour la plupart des personnes âgées brûlées vives dans la collision entre ce car et un camion. La maire de cette commune de quelque 750 habitants, Patricia Raichini, a elle-même perdu ses trois belles-sœurs.

Peu après l'accident, François Hollande, en déplacement en Grèce, avait annoncé que "le gouvernement français [était] totalement mobilisé sur cette terrible tragédie" et qu'il se rendrait sur place "le moment venu". "Nous verrons dans quelles circonstances les cérémonies peuvent être organisées", avait-il ajouté.

Le Premier ministre Manuel Valls, qui a parlé d'un "choc terrible pour la France", s'était rendu vendredi sur le site de la catastrophe, sur la commune de Puisseguin, sur la route départementale 17, avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies.

Samedi matin, l'enquête est entrée dans sa phase active, avec le début de la difficile identification des corps calcinés, qui pourrait prendre jusqu'à trois semaines.

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