Collision de Millas : le préfet des Pyrénées-Orientales assure avoir "pris en compte les remarques des familles" des victimes
Le préfet des Pyrénées-Orientales et le recteur de l'académie de Montpellier (Hérault) ont reçu, mardi 26 décembre, cinq familles ayant perdu un enfant dans l'accident entre un TER et un car scolaire à Millas (Pyrénées-Orientales), il y a douze jours.
Il assure avoir "entendu et pris en compte les remarques des familles sur les maladresses qu'elles ont pu ressentir", après la collision de Millas (Pyrénées-Orientales) et l'annonce du décès de leurs enfants dans l'accident. Dans un communiqué publié mardi 26 décembre dans la soirée, le préfet des Pyrénées-Orientales est revenu sur ses rencontres, en compagnie du recteur de l'académie de Montpellier (Hérault), avec cinq familles ayant perdu un enfant dans la collision entre un TER et un car scolaire, jeudi 14 décembre sur un passage à niveau de Millas.
"Le préfet de même que le recteur d’académie ont entendu et pris en compte les remarques des familles sur les maladresses qu’elles ont pu ressentir à l’occasion de l’annonce du décès de leur enfant et dans les jours qui ont suivi", assure la préfecture des Pyrénées-Orientales dans ce communiqué.
Plusieurs parents des victimes de l'accident ont dénoncé le manque d'accompagnement psychologique, et l'annonce brutale de la mort de leurs enfants le soir de la collision. Dans son communiqué, le préfet des Pyrénées-Orientales se défend, et affirme que "la communication aux familles de la situation de leur enfant s’était faite, avec l’approbation du procureur de la République, uniquement lorsque l’ensemble des identités avaient pu être établies avec certitude par la section de gendarmerie habilitée, avec l’aide des personnels soignants". "Ce processus rigoureux, s’il a pu augmenter l’attente des familles, était absolument nécessaire", ajoute-t-il.
Une aide individuelle pour chaque famille ayant perdu un enfant
Le préfet des Pyrénées-Orientales a également "souligné que l’équipe de direction, les médecins et les soignants du centre hospitalier de Perpignan avaient veillé à ce que l’information aux familles des enfants décédés se fasse de manière digne et individualisée, avec la possibilité d’un soutien psychologique immédiat."
La préfecture assure cependant que le "dispositif mis en place" après l'accident "fera l'objet d'un retour d’expérience approfondi afin d’apporter, là où cela est possible, les améliorations utiles". Les autorités souhaitent ainsi "associer les familles à cette réflexion de manière à ce que leur voix soit entendue".
Après ces rencontres individuelles avec les proches de cinq des six victimes de la collision, le préfet des Pyrénées-Orientales annonce en parallèle la désignation d'un professionnel pour chaque famille ayant perdu un enfant, afin de les aider sur le plan du soutien médico-psychologique, et pour mieux faire face à leurs demandes.
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