Ethiopian Airlines : le scénario du crash
Les deux boîtes noires du Boeing 737 qui s'est crashé en Éthiopie dimanche 10 mars ont été retrouvées lundi. Les sondes qui détectent la vitesse du vent seraient en cause, de même que les logiciels utilisés par l'avion. 157 personnes ont péri dans ce crash, dont neuf Français.
Un avion totalement désintégré : c'est tout ce qu'il reste du Boeing 737 de la compagnie Ethiopian Airlines. Au milieu des champs, une roue. Plus loin, ce qui ressemble à un morceau de moteur. Dans les débris, les enquêteurs ont aussi retrouvé les deux boîtes noires de l'appareil contenant les données techniques de vol et les enregistrements des discussions dans le cockpit. Des informations précieuses qui permettront peut-être de comprendre pourquoi l'avion a brutalement piqué.
Les sondes de l'avion ont-elles trompé l'ordinateur de bord ?
L'avion a décollé dimanche à 8h38 d'Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, direction le Kenya. Mais 6 minutes plus tard, il disparaît des radars. Au cœur des interrogations, l'ordinateur de bord et les sondes de l'avion. Des sondes susceptibles d'avoir envoyé des informations trompeuses à l'ordinateur de bord, qui aurait alors automatiquement fait piquer l'appareil. Le crash a fait 157 morts d'une trentaine de nationalités. Parmi les victimes, neuf Français, dont une Bretonne qui se rendait au Kenya pour une conférence en partenariat avec l'ONU, et un Franco-Tunisien engagé dans le développement en Afrique. À travers le monde, les hommages se sont multipliés toute la journée, en Éthiopie ou encore à New York (États-Unis). Une minute de silence a été observée au Conseil de sécurité des Nations unies à la mémoire des disparus.
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