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Mort d'Adama Traoré : le parquet de Paris demande un non-lieu

Sept ans après la mort d'Adama Traoré suite à son interpellation par des gendarmes, le parquet a requis un non-lieu face aux poursuites engagées contre les forces de l'ordre. Les juges d'instruction doivent désormais se prononcer.
Article rédigé par franceinfo, Aurélien Thirard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Marche blanche en 2016 à Beaumont-sur-Oise après la mort d'Adama Traoré. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le parquet de Paris a requis mercredi 26 juillet un non-lieu dans l'affaire Adama Traoré, mort en juillet 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, a appris franceinfo auprès de Rodolphe Bosselut, un des avocats des gendarmes, et d'Assa Traoré. Il appartient désormais aux juges d'instruction chargés du dossier de décider de cet éventuel non-lieu.

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"Plus de six années d'investigations ont établi l'absence de toute violence de la part de nos clients", estiment les avocats des gendarmes, Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac Kollaric, dans un communiqué envoyé à franceinfo. "Nos clients attendent avec confiance l'ordonnance des magistrats pour retrouver leur honneur. Ils aspirent à retrouver l'anonymat et la sérénité pour continuer à œuvrer au service de l'ensemble des citoyens."

Contactée par franceinfo, la sœur d'Adama Traoré, Assa Traoré, devenue une figure de la lutte contre les violences policières, indique qu'elle a été tenue informée de cette réquisition du parquet de Paris et qu'elle étudie avec son avocat les suites à donner à cette affaire.

Cette réquisition de non-lieu était attendue, étant donné qu'aucun des trois gendarmes qui ont interpellé Adama Traoré n'a jamais été mis en examen. Ils sont placés sous le statut de témoin assisté pour non assistance à personne en danger depuis cinq ans.

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