Violences après la mort de Nahel : à Marseille, les commerçants constatent les dégâts
Il ne peut même plus ouvrir le rideau de sa boutique. Thierry Campo est encore sous le choc. Samedi 1er juillet, le commerce de cet horloger marseillais (Bouches-du-Rhône) a été entièrement pillé. "Ils entraient, ils partaient. Ils étaient en train de vider le magasin. Quand je suis rentré, deux types sont venus derrière moi. […] Ils sont repartis", témoigne le commerçant, images de vidéosurveillance à l’appui. Des montres et des bijoux ont été dérobés. Il estime son préjudice à 200 000 euros.
Une aide de 10 000 euros
Depuis lundi matin, il essaye de contacter son assurance, en vain. Alors, il se fait aider par un assureur bénévole, Sylvain Brière. Il indique : "Je ne peux pas le laisser comme ça. […] J’essaye d’apporter mes conseils en les rassurant sur les garanties qu’ils ont." Le week-end dernier à Marseille, plus de 400 commerces auraient été attaqués, comme la vitrine d’un salon de coiffure. Rouvrir coûte que coûte… Partout dans la ville, des panneaux de contre-plaqué ont été installés. Pour soutenir les commerçants, les collectivités locales ont débloqué une aide de 10 000 euros par boutique impactée.
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