Violences après la mort de Nahel : les commerçants marseillais désemparés après deux nuits de pillages
Le centre-ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) ne connaît pas son affluence habituelle des samedis après-midi, ce 1er juillet. Des dizaines de commerces sont fermés le long de la rue Saint-Ferréol. Ils sont nombreux à s'être barricadés, inquiets que surviennent de nouveaux pillages. Une boutique d'accessoires de plage a choisi de lever le rideau, mais la gérante appréhende la fin de journée. "J'ai des clients qui sont sortis, tout à l'heure, en me disant : 'Faites attention à vous, qu'est-ce que vous allez faire s'ils rentrent en bande ? Eh bien on les laisse faire. Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?", regrette Katia Assuid.
"Jamais vu ça de ma vie"
Après deux nuits de chaos, qui ont vu 400 boutiques être vandalisées, un commerçant témoin des pillages peine à masquer son émotion. "Ils rentraient, ils sortaient, les gens étaient avec des caddies. Les filles étaient avec leurs caddies, elles faisaient leurs courses, à trois heures, quatre heures du matin. (...) C'est une catastrophe. Je n'ai jamais vu ça de ma vie", raconte-t-il, la voie tremblante.
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