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Violences après la mort de Nahel : les transports publics visés

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Violences après la mort de Nahel : les transports publics visés
Article rédigé par France 2 - C.Rigeade, D.Sebastien, K.Prevost B.Laigle, B.Parayre, A.d'Abrigeon
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Plusieurs transports en commun ont été visés lors des émeutes : bus, tramways, mobilier urbain… Les villes chiffrent les dégâts.

Les 12 bus d'un dépôt de Seine-Saint-Denis ont été entièrement calcinés lors des émeutes à la suite de la mort de Nahel. En Île-de-France, les dégradations concernant les transports en commun représenteraient 20 millions d'euros selon la région. Un tramway ne circule toujours pas et des bus de substitution ont été mis en place. "Je ne trouve pas normal que l'on dégrade le bien public", regrette une femme.  

Des dizaines de milliers d'euros de réparation à Grenoble 

À Grenoble (Isère), les émeutes n'ont pas fait de gros dégâts, car les transports en commun ont été arrêtés dès 18h en prévention. Le mobilier a été pris pour cible : "Nous avons 213 vitres d'abribus et d'abri tram qui ont été brisées et 32 caissons publicitaires", indique Sylvain Laval, président du syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG). Le montant de la facture s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Dans la ville de Grenoble (Isère), les transports en commun circulent à nouveau normalement, jeudi 6 juillet au soir. 

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