Violences après la mort de Nahel : nouvelle nuit de violences en France, la tension ne retombe pas
Un peu de fumée s'échappent encore des bureaux, dont il ne reste pas grand-chose, samedi 1er juillet. La mairie de Persan (Val-d'Oise) tient encore debout, mais il est impossible d'y entrer. Les habitants contemplent les dégâts, sonnés après une nouvelle nuit d'émeutes. "Être en colère ne veut pas dire saccager les édifices de l'État. Quel est le lien entre la mairie et la mort de notre cher enfant ?", interroge un homme. La commune s'est embrasée en quelques heures.
Le RAID et le GIGN déployés
266 bâtiments ont été attaqués dans l'ensemble du pays la nuit du vendredi au samedi 1er juillet. 26 mairies et 24 écoles sont touchées. La ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) n'a pas non plus été épargnée. Le RAID, l'unité d'élite de la police, a été déployé en centre-ville. Des gendarmes du GIGN seront également présent sur place, samedi soir. 95 personnes y ont été interpellées, et 31 policiers ont été blessés. À Lyon (Rhône), des tirs de mortier ont été lancés pour faire reculer les policiers. De nombreux pillages ont ponctué la soirée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.