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Violences après la mort de Nahel : plus de 700 interpellations dans la nuit de samedi à dimanche, un bilan en baisse

Cette cinquième nuit consécutive de violences urbaines, déclenchées par le décès de Nahel, a été plus calme selon le bilan établi dimanche par le ministère de l'Intérieur.
Article rédigé par franceinfo
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Un feu allumé dans les rues de Marseille (Bouches-du-Rhône) dans la soirée du 1er juillet 2023, lors de violences urbaines déclenchées après la mort de Nahel, le 27 juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine). (SENER YILMAZ ASLAN/SIPA / SIPA)

Des chiffres moins importants. Dimanche 2 juillet à 8 heures, le ministère de l'Intérieur a fait état de 719 interpellations en France, dont 315 en région parisienne, dans la nuit de samedi à dimanche. Beauvau a rappelé que la veille, à la même heure, il y en avait eu 994, puis, au total, 1 311 pour la nuit de vendredi à samedi. A ce stade, 45 policiers et gendarmes ont été blessés, 577 véhicules et 74 bâtiments ont été incendiés, tandis que 871 incendies ont été comptabilisés sur la voie publique, a ajouté le ministère. 

Quant aux atteintes aux bâtiments officiels, l'Intérieur recense dix commissariats visés, ainsi que dix casernes de gendarmerie et six postes de police municipale. "Nuit plus calme grâce à l'action résolue des forces de l'ordre", s'était réjoui Gérald Darmanin sur Twitter, dimanche vers 3 heures du matin.

A Paris, un important dispositif a été déployé samedi soir le long de l'avenue des Champs-Elysées. Selon le ministère de l'Intérieur, 194 personnes avaient été interpellées à 3h30 dans Paris et sa banlieue. Des policiers ont été la cible de tirs de mortiers d'artifice à Vigneux (Essonne). A L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), le domicile du maire a été la cible d'une attaque à la voiture-bélier. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour tentative d'assassinat.

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