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Affaire du maillot de bain de Reims : des peines d'amende pour deux prévenues

Cette agression d'une femme qui bronzait en maillot de bain avait déclenché une polémique l'été dernier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dans le parc Léo-Lagrange de Reims (Marne), le 24 mai 2011 (photo d'illustration). (SONNET SYLVAIN / HEMIS.FR / AFP)

C'est un fait divers qui avait enflammé l'été dernier les réseaux sociaux. Deux prévenues de 24 et 20 ans ont été condamnées lundi à 300 et 150 euros d'amende pour l'agression d'une jeune femme qui bronzait en maillot de bain dans un parc de Reims (Marne).

En tout, trois jeunes femmes comparaissaient pour violence en réunion devant le tribunal correctionnel de Reims qui a finalement requalifié les faits en violence simple et relaxé la plus jeune des prévenues qui a nié avoir participé à l'agression. Le procureur avait réclamé 105 heures de travaux d'intérêt général pour deux mises en cause et trois mois d'emprisonnement aménagés à l'encontre de l'agresseuse principale au casier judiciaire déjà bien rempli.

"Une affaire au fond très banale"

"C'est une décision juste pour une affaire au fond très banale, mais qui est devenue au plus haut sommet politique, une sorte de symbole du choc des civilisations entre la France bien née et les supposés envahisseurs musulmans, alors que c'est une simple histoire de filles mal dans leur peau", a estimé Hosni Maati, l'avocat d'une des prévenues.

Fin juillet, une bagarre éclatait entre un groupe de filles et une jeune femme qui bronzait en short et haut de maillot de bain dans un parc situé en bordure du stade de Reims. A l'origine de l'altercation, des remarques désobligeantes portant sur le physique qui avaient fusé de part et d'autre avant un échange de gifles.

Le fait divers, largement relayé notamment sur Twitter ou sur des sites marqués à droite (Fdesouche ou Boulevard Voltaire), avait été initialement diffusée par le journal régional L'Union-L'Ardennais, qui prêtait à l'auteure principale de l'agression un "discours aux relents de police religieuse". Une interprétation jugée maladroite par la suite par le même journal, qui avait entraîné de nombreuses réactions dans la classe politique.

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