: Vidéo Affaire Grégory : 32 ans après le meurtre, sur la piste des "corbeaux"
La justice en est persuadée, l'assassinat du petit Grégory ne serait pas l'affaire d'une seule personne. Il impliquerait en fait plusieurs membres du cercle familial.
Les analyses en écriture sont "confondantes", selon le procureur général de Dijon. Lors d'une conférence de presse, jeudi 15 juin, il a expliqué que Jacqueline Jacob, la grand-tante, et Monique Villemin, la grand-mère, seraient les auteures de plusieurs lettres envoyées par les deux "corbeaux" de l'affaire du petit Grégory.
La grand-tante est soupçonnée d'avoir rédigé les lettres d'intimidation, qui comporte quelques similitudes avec celle de revendication du meurtre du garçon de quatre ans retrouvé en octobre 1984 ligoté dans les eaux de la Vologne. La grand-mère est soupçonnée d'avoir envoyé en 1989 une lettre de menace au juge Simon, chargé de l'instruction.
Un mystérieux homme moustachu
Lors de conférence de presse tenue jeudi, une autre ombre plane. Le procureur évoque un homme moustachu qui aurait effectué des "repérages" quelques heures avant le crime. Une évocation qui fait penser à Bernard Laroche, un temps suspecté du meurtre, puis relâché. Mais il ne serait qu'une pièce de cet échiquier macabre. Il semble qu'une partie de la famille ait gardé le silence pendant 32 ans à propos d'un meurtre collectif. Les différents membres de la famille placés en garde à vue ont invoqué leur droit au silence, affirme le procureur général. Une seconde conférence de presse est d'ores et déjà prévue vendredi.
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