Affaire Grégory : Ginette Villemin, la tante du petit garçon, a été remise en liberté
L'affaire du petit Grégory, assassiné en 1984, a été relancée avec l'interrogatoire de cinq membres de la famille Villemin, dont trois ont été placés en garde à vue.
Ce qu'il faut savoir
"Plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime." Près de 33 ans après le début de l'affaire Grégory, le procureur général près la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc, a fait le point sur l'avancée de l'enquête, jeudi 15 juin. Disant ne pas connaître l'identité du ou des meurtriers, il a toutefois fait état d'expertises en écriture "confondantes" concernant la grand-mère et la grand-tante de l'enfant assassiné en 1984. Placée en garde à vue mercredi matin, Ginette Villemin, la tante de l'enfant, a été remise en liberté jeudi en fin de journée, a annoncé l'un de ses avocats à franceinfo.
>> Affaire Grégory : ce que l'on sait des cinq interpellations
Les "corbeaux" démasqués ? L'expertise de deux lettres de menaces de 1984 et de 1989 se sont révélées "confondantes" à l'égard de Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory, et de Monique Jacob, sa grand-mère.
Arrestations de proches. Jacqueline Jacob et son mari, Marcel, ont été interpellés, mercredi, dans le village d'Aumontzey (Vosges). Ils sont placés en garde à vue à Dijon et pourraient le rester jusqu'à vendredi matin, tout comme une troisième femme, Ginette Villemin. Tous trois "invoquent le droit au silence", selon le procureur général.
Interrogatoire des grands-parents. Les grands-parents du petit garçon, Monique – dont l'état de santé ne permet pas une garde à vue – et Albert Villemin ont pour leur part été entendus en audition libre. Tous deux sont restés dans les Vosges.