Viande de cheval : feu vert pour une reprise partielle de l'activité chez Spanghero
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a rétabli de façon partielle l'agrément sanitaire de la société accusée d'avoir modifié des étiquettes.
L'activité va pouvoir reprendre chez Spanghero. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a rétabli de façon partielle, lundi 18 février, l'agrément sanitaire de la société mise en cause dans le scandale de la viande de cheval. Accusé d'avoir fait passer de la viande de bœuf pour de la viande de cheval, son agrément avait été suspendu pour une semaine, le temps d'enquêter. Francetv info revient en détails sur la décision du ministre.
Feu vert pour...
Les activités de production de viande hachée, de saucisserie, d'élaboration de plats cuisinés et de découpe de viande vont pouvoir reprendre. "Aucune non-conformité" n'a été relevée pour ces activités lors des contrôles au sein de l'entreprise de Castelnaudary (Aude), selon un communiqué du ministère. Stéphane Le Foll a affirmé qu'il disposait, à ce stade, de "suffisamment d'éléments" pour rétablir en partie l'agrément de l'entreprise. "Pouvez-vous imaginer que j'autoriserais une telle reprise si j'avais le moindre doute ?" a-t-il insisté, niant toute pression sociale.
Alors que près de 300 employés avait été mis au chômage technique, l'attente chez les salariés de l'entreprise et les élus locaux était particulièrement forte. Ils souhaitaient au moins une reprise de la production des plats cuisinés. Elle est "complètement distincte du négoce de viandes" pour lequel la société est mise en cause, avait fait valoir lundi le délégué CFDT Claude Hill, qui disait avoir "bon espoir".
Feu orange pour...
L'activité d'entreposage de matières premières congelées, qui reste en suspens. "A ce stade, 80% du stockage de toutes les viandes a été vérifié, le travail continue sur les 20% restants. Le rapport d'enquête complet et définitif sera rendu vendredi", a précisé Stéphane Le Foll. Sur ces 80%, seul un lot fait pour l'instant "l'objet de contrôles sanitaires complémentaires", selon le ministère, "les autres produits détenus n'ayant pas montré de non-conformité".
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