: Vidéo Les boucheries chevalines repartent au petit trot
Conséquence inattendue de l'affaire des surgelés à la viande de cheval, la viande chevaline suscite un regain d'intérêt chez les adeptes et en amène de nouveaux vers les vendeurs spécialisés.
C'est une conséquence inattendue du scandale des surgelés au cheval. La viande équine suscite un regain d'intérêt chez les adeptes et en amène de nouveaux vers les boucheries chevalines, comme le montre ce reportage de France 2, réalisé samedi 16 février.
"C'est très bon le cheval", assure un client sur un marché de Toulouse (Haute-Garonne). "J'en mange depuis toujours, j'ai 84 ans et je me porte très bien", renchérit une autre. Même son de cloche à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les clients de la boucherie chevaline locale n'ont pas changé leurs habitudes malgré la polémique. Ils ne trouvent d'ailleurs que des avantages à la viande de cheval : "moins grasse", "très tendre", mais aussi moins chère et riche en protéine et en fer.
La région Nord-Pas-de-Calais est la plus grosse consommatrice de viande chevaline. Elle totalise 20% de la consommation de cheval française, soulignent nos confrères de France 3 Nord Pas-de-Calais. La clientèle habituelle des vendeurs spécialisés reste tout de même plutôt âgée. Et il ne reste plus que 700 boucheries chevalines dans l'Hexagone, alors qu'elles étaient deux fois plus nombreuses il y a seulement dix ans. Le cheval ne compte en outre que pour 2% dans la consommation française de viande. Le secteur est en perte de vitesse, mais la tendance semble s'inverser. "Il y a un petit regain d'activité en ce moment", note le boucher chevalin d'Hénin-Beaumont.
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