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Vidéo Affaire Théo : pour François Bayrou, il faut soutenir la police, mais pas la couvrir

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Bayrou sur l'affaire Théo
Bayrou sur l'affaire Théo Bayrou sur l'affaire Théo
Article rédigé par France 3
France Télévisions

François Bayrou revient sur "l'affaire Théo", et les violences qui ont eu lieu en marge d’un rassemblement de soutien à Bobigny le 11 février. Pour le président du Modem, ces incidents sont le reflet d’un divorce entre la jeunesse et la police. Il faut donc reconstruire le lien entre les forces de sécurité et la population.

Théo, un jeune homme noir de 22 ans, a raconté avoir été victime le 2 février, d’un viol avec une matraque au cours d’une interpellation brutale à Aulnay sous-bois par quatre policiers. L’un d’eux a d’ailleurs été mis en examen pour viol, les autres pour violences.

Le samedi 11 février, une manifestation devant le tribunal de grande instance, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, contre les violences policières et en soutien au jeune Théo, a dégénéré. La manifestation avait pourtant commencé dans le calme. Après de nombreuses dégradations et des affrontements avec la police jusque tard dans la nuit, 37 personnes ont été interpellées. Quelle est l’opinion de François Bayrou ?

Sans "lien avec une police enracinée de proximité, on a un contexte d'affrontement"

Soutenir la police mais ne pas la couvrir... Voilà en substance le message délivré par François Bayrou. Les incidents, dont les plus graves se sont déroulés le samedi 11 février, sont le reflet d’un divorce entre la jeunesse et la police. Pour le patron du Modem, "tant qu’on ne reconstruira pas le lien avec une police enracinée de proximité, [...] on aura un contexte d'affrontement. [...]  Tant qu’on ne reconstruira pas ce lien, on n’y arrivera pas !"  

Pour François Bayrou, "il faut éviter les contrôles abusifs et accepter le rôle de la police. Si j’avais été député, J’aurais voté l’extension de la légitime défense pour les policiers, c’est un métier très difficile, ils se sentent agressées et menacés et le moindre que l’on puisse faire, c’est de les défendre."

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