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Attaque au couteau à Annecy : "Pas de place" pour l'ultradroite dans la ville, affirme la présidente de l'agglomération du Grand Annecy

Une cinquantaine de militants d'ultradroite se sont rassemblés jeudi à Annecy près de l'aire de jeu où s'est déroulée l'attaque au couteau. Ils répondaient à des appels lancés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #francocide, terme inventé par Éric Zemmour. De nouvelles manifestations sont prévues ce week-end.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une trentaiine de personnes se sont rassemblées le jeudi 8 juin, sur l'aire de jeu du Pâquier, où s'est déroulée l'attaque au couteau, après des appels lancés par des mouvement d'extrême droite sur les réseaux sociaux. (GREGORY YETCHMENIZA / MAXPPP)

"Ces manifestations n'ont pas de place chez nous aujourd'hui sur Annecy", déclare samedi 10 juin sur franceinfo Frédérique Lardet, présidente (Horizons) de la communauté d’agglomération du Grand Annecy, après un rassemblement d'ultradroite à proximité du lieu de l'attaque au couteau qui a fait six blessés dont quatre enfants. Ce ne sera peut-être pas le dernier : un appel à organiser des marches blanches, partout en France ce week-end, est lancé par cette mouvance.

"Ces actes politiques préalables à l'obtention de réponses n'ont pas leur place et n'auront jamais leur place sur notre territoire" annécien, ajoute l'élue. Quelques heures après cette attaque, la procureure d'Annecy, Line Bonnet-Mathis, a estimé que les motivations de l'assaillant semblaient dépourvues de "mobile terroriste apparent", ajoutant ne pouvoir "exclure à ce stade un acte insensé".

"Ça représente un microcosme" 

Cette mobilisation de l'ultradroite, "on la réfute, bien évidemment", lance Frédérique Lardet. Selon elle, "ça représente un microcosme". Lors du premier rassemblement après l'attaque, jeudi soir, "à peine une cinquantaine de personnes" étaient présentes, alors que les organisateurs "annonçaient 300, 400 personnes". Cette manifestation était interdite par la préfecture de Haute-Savoie.

>>> Attaque au couteau à Annecy : "Il faut éviter toute idée de psychose", tempère le préfet de Haute-Savoie

Entre les Annéciens et l'ultradroite, "ce n'est pas ça", assure-t-elle. En effet, "les Annéciens sont des gens plutôt sensibles, apaisés", ajoute-t-elle. "Nous aurons des réponses, en tant qu'élus, à mettre en place et à donner aux Annéciens qui s'inquiètent pour leur sécurité, mais sans parler d'ultradroite, sans parler de racisme, sans utiliser des termes abjects", ajoute-t-elle.

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