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Attaque au couteau à Annecy : une expertise psychiatrique prévue vendredi matin, les quatre enfants sont toujours en urgence absolue

Parmi les quatre enfants hospitalisés, l'état de santé de deux d'entre eux est particulièrement préoccupant. L'expertise psychiatrique du suspect doit déterminer si son interrogatoire peut enfin avoir lieu ou s'il faut envisager l'hospitalisation d'office.
Article rédigé par franceinfo, David Di Giacomo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des agents de la police scientifique travaillent sur les lieux de l'attaque à l'arme blanche contre des enfants à Annecy (HAute-Savoie), le 8 juin 2023. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Au lendemain de l'attaque au couteau à Annecy, les quatre enfants sont toujours en urgence absolue vendredi 9 juin et l'état de santé de deux d'entre eux est particulièrement préoccupant, selon les informations de franceinfo. Le suspect principal doit être soumis vendredi matin à une expertise psychiatrique, qui actera le début de son interrogatoire ou une hospitalisation.

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Les quatre enfants hospitalisés sont âgés de 22 mois à 3 ans, il s'agit de deux garçons et de deux filles. L'un d'entre eux est de nationalité britannique, un autre est Néerlandais. Deux hommes de 70 et 78 ans ont également été blessés, l'un d'entre eux plus gravement.

Une expertise psychiatrique décisive

Le principal suspect est un Syrien de 31 ans, qui a obtenu le statut de réfugié il y a dix ans, en Suède. Il se dit chrétien d'Orient et a crié en anglais "au nom de Jésus-Christ" lors de l'attaque. Père d'un enfant de 3 ans, il a été marié à une Suédoise et il est arrivé à Annecy à l'automne après leur séparation. Sans domicile fixe, il fait alors une demande d'asile qui lui est refusée car il a déjà le statut de réfugié. La notification de ce refus lui est faite le 4 juin, quatre jours avant son passage à l'acte.

Selon les informations de franceinfo, il est très agité depuis son interpellation, au point de se rouler par terre. Il n'a donc pas pu être entendu par les enquêteurs de la police judiciaire et une expertise psychiatrique doit déterminer vendredi matin si son interrogatoire peut enfin avoir lieu ou s'il faut envisager l'hospitalisation d'office.

La procureure d'Annecy précisait jeudi qu'on ne pouvait pas exclure un acte insensé. Il n'était pas sous l'emprise de drogue ou d'alcool au moment de l'attaque. Il est inconnu des services de police et il n'y a à ce stade "aucun mobile terroriste apparent".

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