Attaque au couteau à Marseille : ce que l'on sait de l'assaillant
L'homme qui a tué dimanche deux jeunes femmes sur le parvis de la Gare Saint-Charles à Marseille a crié "Allahou Akbar" ("Dieu est grand").
Il était inconnu des services antiterroristes. Un homme a tué à coups de couteau deux femmes, dimanche 1er octobre, sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, en criant "Allahou Akbar" ("Dieu est grand"). Il a été abattu par des militaires de l'opération Sentinelle. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Franceinfo vous résume ce que l'on sait de l'assaillant.
Comment a-t-il agi ?
Dimanche, vers 13h45, cet homme assis sur un banc, armé d'un couteau de boucher et en possession d'un deuxième couteau s'est jeté sur deux femmes, les poignardant à plusieurs reprises, sur le parvis de la gare Saint-Charles, à Marseille.
"Il y avait un groupe de personnes assises sur un des bancs, à environ 100-150 mètres de moi. J'ai entendu des cris et vu un homme qui était assis sur le banc tomber à terre. J'ai entendu l'attaquant avec un couteau crier 'Allahou Akbar !', et je l'ai vu essayer d'attaquer d'autres personnes", témoigne Mélanie, jointe par franceinfo.
Dominique a également vu la scène. Elle raconte, pour franceinfo : "J’avais une correspondance de deux heures, je me suis mise dehors pour attendre. A 10 mètres près, ça aurait pu être moi", explique-t-elle en sanglotant. "Je pense que c’est un mec isolé. Il était dans un coin, il était bizarre. On le regardait avec les voisins. Il avait en fait un couteau dans la manche et il a bombardé de coups de couteau une fille. Une autre était par terre pleine de sang. Elle était de dos quand il a attrapé la fille par derrière. Il a crié 'Allahou Akbar'. Je l’ai entendu", assure Dominique.
Comment a-t-il été tué ?
L'assaillant a rapidement été abattu par des militaires de l'opération Sentinelle en patrouille sur les lieux, a indiqué le procureur de la République, Xavier Tarabeux. Aucun militaire n'a été blessé.
Avant de mourir, il a été menotté par des policiers en civil ayant fini leur service.
Que sait-on de lui ?
Agé d'environ 30 ans, il ne portait pas de papiers d'identité sur lui. Il a été identifié par ses empreintes. Selon les informations de France 2, il était connu des services de police sous sept identités différentes, en France et dans plusieurs pays du Maghreb, pour une dizaine de faits de délinquance mineurs de droit commun. Des faits commis entre Marseille, Toulon et Lyon, toujours d'après France 2.
A ce stade, aucune de ces identités n'est connue des services de renseignement, et il n'était pas fiché S. Dimanche en fin d'après-midi, les enquêteurs n'avaient pas encore localisé son domicile habituel.
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